« Pacte de Carthage »: revirement du Mashrou3 et reniement de l’UPL

« Pacte de Carthage »: revirement du Mashrou3 et  reniement de l’UPL

 

Le mouvement Machrou3 Tounes a réaffirmé, mardi, son attachement au «  Pacte  de Carthage » et à sa mise en application, appelant à faire prévaloir l’intérêt du pays, tout en s’éloignant de la logique des quotas partisans.

Dans une déclaration, le parti appelle le gouvernement à éviter les tensions et les différends avec les organisations nationales et à repenser sa politique « unilatérale », et à privilégier les concertations afin de prévenir d’éventuels soulèvements sociaux en cette phase difficile.

Pour Machrou Tounes, le dernier remaniement ministériel, le deuxième en six mois et qui ne sera forcément pas le dernier, n’a pas été une surprise. Le parti avait prévu «  ces dissensions » étant convaincu que le gouvernement Chahed est un gouvernement des quotas et des arrangements. Il est à rappeler que Mohsen Marzouk le secrétaire général de Mashrou3 Tounes avait déclaré le « pacte de Carthage » caduc.

Parallèlement à cela, Slim Riahi, président de l’UPL partenaire de Mashrou3 Tounes dans le front de salut a déclaré suite à sa rencontre avec Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT que le « Pacte de Carthage » n’a pas été respecté et qu’il n’a plus de sens.
Le pacte a été un outil pour passer un certain agenda politique en utilisant l’UGTT comme garant. La situation véhiculée n’est pas conforme à la réalité, a assuré Slim Riahi.   

 

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