Panamapapers : La vérité sur les trois hommes d’affaires tunisiens « soupçonnés »

Panamapapers : La vérité sur les trois hommes d’affaires tunisiens « soupçonnés »

 

Selon nos confrères d’African Manager les noms des trois hommes d’affaires tunisiens soupçonnés d’être impliqué dans les scandale des «Panama Papers», à savoir Moncef Cheikhrouhou, de Salah Gharsallah et de Radhi Meddeb, «  ne figuraient nulle part sur les fameux papiers du Panama et ni  évoqués par les sources souches de toute cette affaire ». Ils figurent plutôt dans «  dans l’historique du registre du commerce panaméen ».

« L’investigation » de nos confrères a permis de dévoiler la réalité des choses. En fait, les trois ont travaillé «  il y a au moins quinze années de cela, dans le groupe du Cheikh saoudien Salah Kamel.

Moncef Cheikhrouhou, homme d’affaires, universitaire et ancien député, travaillait dans la «Samaha Oil Trading Sa», une entreprise qui opérait  dans l’achat et la vente du pétrole ». Alors que Salah Gharsallah « était responsable financier dans une société leasing ou de portage de grosses opérations internationales du même groupe saoudien à la fin des années 80 ». Quant à Radhi Meddeb « il était alors DG de la filiale du groupe Salah Kamel, l’Arab Leasing International Finance et qui ne travaille plus avec les Saoudiens, depuis 2006 ».

Toujours selon la même source, les trois n’ont rien à se reprocher du fait qu'ils n'ont touché aucun dollar de plus à part leur salaire et qu'ils ne possédent pas ces fameuses sociétés.

Toutefois, et en attendant d’autres révélations, ce scandale risque d’envenimer davantage le climat politique et des affaires et l’enquête judicaire décidé par le ministre de la justice doit-être menée avec beaucoup de célérité pour mettre à nue les fraudeurs.

Votre commentaire