Pas de police des mœurs à Haouaria, selon Wahid Ibrahim

Pas de police des mœurs à Haouaria, selon Wahid Ibrahim
 
 
Les photos des trois personnes portant des t-shirts sur lesquels est inscrit : « protection de l’environnement et des mœurs des plages de la Haouaria », ont créé un tollé sur Internet.
 
Certains médias n’ont pas raté cette occasion pour faire le buzz en reprenant ces photos pour illustrer leurs articles, sans mentionner la source, ni le cadre, ni encore les conditions de leur prise de vue, s’acharnant sur les personnes en question qui ont été traitées de tous les noms d'oiseaux.
 
Ce qui bien sûr a ouvert la porte à de nombreuse interprétations, surtout que certains malintentionnés du Net, à l’affût de ce genre d’opportunité se sont saisis de l’affaire pour régler leurs comptes avec «leurs ennemis politiques ou idéologiques. »
 
Face à la tournure de l’événement, l’auteur du statut illustré par les photos en question, Wahid Ibrahim, ex-DG de l’ONTT et expert en tourisme, a été obligé de réagir pour apporter les précisions suivantes à travers un post qu’il a édité sur sa page Facebook dont voici le contenu :
 
«Étant l'auteur du statut illustré par la photo qui a créé un grand buzz sur le réseau, sur les médias sous toutes leurs formes et même auprès des autorités, je me dois d'apporter certaines précisions :
 
-Les photos dont le sens a été détourné représentent 3 responsables d'associations locales dûment agréées agissant bénévolement sur les terrains du développement durable, la protection de l'environnement et la sauvegarde de la nature.
 
Pour la première fois à El Haouaria, et face aux graves atteintes à l'environnement, leurs associations ont coordonné leurs moyens et leurs programmes pour mener des actions de sensibilisation à la protection et au nettoyage des plages.
 
Leur initiative reposant exclusivement sur le volontariat n'est mue par aucune idéologie et n'est inféodée à aucun parti ou courant politique.
 
Ayant constaté certains abus de comportements qui ont provoqué la colère de la population locale, les responsables des associations concernées ont cru bon d'ajouter « la protection de la morale » à la dénomination de leur action.
 
Et c'est cet élément qui a été exploité pour donner lieu aux interprétations les plus diverses et à une instrumentalisation facile.
 
Ayant côtoyé de près les organisateurs et vécu de près leurs événements ciblant aussi bien les enfants que les adultes, je peux affirmer que je n'ai constaté aucune velléité de propagande religieuse ni remarqué aucune intervention touchant les libertés individuelles des estivants (tenues, comportements, consommations...etc ).
 
Ceux qui ont vu dans ce groupe de bénévoles baptisé "les casques verts" une sorte de milice à la solde de je ne sais qui ont cherché à détourner le sens de mon statut et des photos qui l'ont illustré. Voilà ! C'est dit ! »
 
Malgré cet éclaircissement porté par un expert en tourisme reconnu par son patriotisme, certains ont continué à s’acharner sur les membres de cette association qui sont en partie responsable de ce scandale à cause de la dénomination inappropriée de leurs actions qui a prêté à confusion.