A peine reconstituée, la nouvelle direction de Nidaa Tounes se trouve contestée

A peine reconstituée, la nouvelle direction de Nidaa Tounes se trouve contestée

 

A peine reconstituée, la nouvelle instance politique de Nidaa Tounes se trouve contestée par l’un de ses membres influents, Faouzi Elloumi, en l’occurrence. Dans un post publié sur sa page Facebook, ce dernier ne reconnait pas le nouveau partage des responsabilités effectué par l’instance  au cours de sa réunion de vendredi 21 janvier. Elle a, en effet, annulé la direction annoncée à l’issue du congrès de Sousse composée de 14 secrétaires nationaux et décidé la création d’une structure collégiale avec dix unités composée  chacune de deux ou de trois membres. Elloumi s’est trouvé sans « être consulté », dit-il, dans l’unité du suivi de l’action gouvernementale et parlementaire aux côtés de Boujemaa Remili et Nabil Karoui. D’ailleurs, ni lui ni Boujemaa Remili n’avaient participé à la réunion de la coalition gouvernementale tenue samedi 22 janvier au siège de Nidaa Tounes qui a été  représenté par Hafedh Caid Essebsi, Nabil Karoui, Ridha Belhaj, Khemaies Ksila et Mohamed Souf en plus du président de son groupe parlementaire Fadhel Ben Omrane. 

La direction exécutive qui avait échu à Hafedh Caid Essebsi a été supprimée et remplacée par une unité administrative et financière, toujours avec  Essebsi Junior mais planqué de deux autres dirigeants, Tahar Battickh et Hédi Gueddich(  http://www.espacemanager.com/nidaa-tounes-nouvelle-instance-politique-avec-10-unites-et-sans-ridha-belhaj.html).

Toutefois, d’aucuns n’ont pas manqué de relever comment pourrait-on annuler purement et simplement les décisions prises au cours d’un congrès censé être la plus haute instance d’un parti politique ? En plus de cela, dans le nouveau partage des responsabilités, aucune mention pour le  représentant légal de Nidaa Tounes, ni du coordinateur. Le poste de trésorier a été supprimé. Depuis la création du parti il a été occupé par Selma Elloumi qui ne figure plus dans la nouvelle structure, alors qu’elle l’était dans l’instance politique annoncée à l’issue du congrès de Sousse, tout comme le directeur du cabinet présidentiel et les ministres de Nidaa. 

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