Petrofac n’a pas repris ses activités

Petrofac n’a pas repris ses activités
 
 
Contrairement à ce qui a été véhiculé et malgré l’intervention du gouvernement pour mettre un terme au blocage de la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique, Petrofac, cette dernière n’a pas repris ses activités.
 
En effet, le champ de gaz Chergui à Kerkennah est encore à l’arrêt et ce depuis le mercredi 14 décembre 2016. Avec tout que cela engendre comme pertes pour la société et pour l’Etat actionnaire (quelque 200 mille dollars par jour sans compter que la Tunisie est obligée de compenser les quantités non produites par Petrofac par leur importation de l’Algérie).
 
Le comble c’est que cet arrêt est causé par le blocage de la sortie des camions de condensat (liquide de gaz très inflammable) de l’île depuis le vendredi 18 novembre 2016 par un certain K F qui n’a pas hésité à défier à lui tout seul l’autorité de l’Etat pour des revendications purement personnelles !
 
Ainsi donc, même la venue du directeur exécutif de Petrofac, Aymen Asfari, spécialement de Londres pour rencontrer le chef du gouvernement Youssef Chahed à ce sujet, n’a pas été suffisante pour débloquer la situation.
 
Depuis lundi dernier, date de la rencontre de Youssef Chahed avec Aymen Asfari, les autorités n’ont pu garantir que la sortie de deux des six camions bloqués dans des heures très tardives de la nuit.
 
Les quatre autres n’ont pu être évacués, puisque, ce K.F., aidé par certains autres protestataires, a réussi à chaque essai à bloquer leurs passages ! Pris en otage, ces camions pleins de condensat, sont actuellement garés devant le centre de traitement de gaz à Kerkennah.
  
Il est inutile de préciser que cette situation représente une réelle menace pour la sécurité. Devant ce règne de l’anarchie, une question se pose plus que jamais: L’Etat n'est-il pas censé honorer ses engagements et appliquer la loi ?

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