Philippe Bernat-Salles: « L’organisation du Trophée des champions en Tunisie est bénéfique »
Depuis que la ligue française de Handball a décidé, en 2013, de délocaliser l’organisation du Trophée des champions et d’accorder à la Tunisie l’organisation des trois éditions de 2013, 2014 et 2015, son choix a été très critiqué sous prétexte que la sécurité n’est pas garantie dans notre pays et que les organisateurs tunisiens ne possèdent pas le savoir-faire nécessaire pour arranger ce genre de manifestation de niveau international.
Et malgré la réussite des deux éditions organisées dans notre pays, certains continuent à chercher la petite bête et à critiquer la chaleur qui régnait à Sousse ou le long trajet entre l’hôtel du MOVENPICK et la salle Mohamed Mzali de Monastir. Ce qui a poussé le président de la ligue nationale française de handball, Philippe Bernat-Salles, à répondre à ces critiques faites particulièrement par les entraineurs par rapport à l’organisation du tournoi en Tunisie.
Dans une déclaration faite sur les colonnes du Parisien, Sales a précisé :"Oui, c'est vrai, il fait chaud ! Mais nous sommes en Tunisie, alors les entraîneurs se doutaient bien qu'il n'allaient pas faire 21 degrés et qu'ils ne trouveraient pas de salles avec le même confort et la même fraicheur qu'en Europe... C'est l'été, ils savent que lorsqu'on fait du sport à cette période, il fait chaud. Pour la distance, c'est vrai, il y a 35 minutes de bus pour rejoindre la salle. Mais je ne suis pas sûr qu'en France les joueurs mettent moins longtemps pour aller de chez eux au gymnase les jours d'entraînement. Et sur le terrain, j'ai eu l'impression que c'était tout sauf le club med' tant les matchs ont été engagés... Maintenant, si ça dérange certains de venir jusqu'en Tunisie, le prochain Trophée des champions on le fera au milieu de l'Aveyron ou du Jura en plein mois de décembre... Il faut savoir ce qu'on veut ! Bien sûr, il y a des choses à améliorer. Et on va bosser là-dessus. Mais je trouve que pour lancer la saison, ce Trophée des Champions en Tunisie est plutôt une bonne chose" soutient Bernat-Salles.
Il a ajouté : « Soyons clair : à Monaco ça nous coûtait de l'argent (environ 80 000 €) et en Tunisie ça nous en rapporte (entre 40 et 50 000 € cette année). Alors on fera un bilan plus précis dans la semaine, mais il est clair qu'il y a plus de points positifs que négatifs, ce qui laisse présager qu'il y a aura sans doute une troisième édition en Tunisie ».
Jihéne Ben Hassine