Pour un procès juste et transparent en faveur de Mériem Mnaouar

Quatre organisations dont la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme réclament un procès « juste et transparent » où la défense sera garantie pour Mériem Mnaouar qui doit comparaitre lundi 28 novembre devant la chambre correctionnelle du Tribunal de Séjoumi. Mériem Mnaouar devrait répondre du chef d’outrage à un fonctionnaire public.

L’affaire remonte à 2012 quand l’intéressée a été accusée d’agression contre des agents de sécurité dans le poste de Séjoumi. Cependant des avocats qui l’ont rejoint dans de le poste ont indiqué que c’est elle qui avait subi des coups et des violences. Meriem Mnaouar a affirmé que l’accusation portée contre elle a été émaillée d’irrégularités. Ainsi elle n’a pas été informée de la décision de la chambre d’accusation et de la date du procès. De même les témoins oculaires ainsi que le CD sur lequel était enregistré le déroulement des événements ont été égarés.

Les organisations signataires craignent que Meriem Mnaouar ne soit victime de ses activités débordantes en 2011-2012 et de son soutien aux familles de martyrs lors de leurs protestations au cours desquelles des affrontements ont eu lieu avec les forces de l’Ordre.

Outre la LTDDH, les autres organisations sont le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, l’association Vigilance en faveur de la démocratie et de l’Etat Civil et le comité pour les libertés et les droits de l’Homme.