Pourquoi la France veut-elle expulser un belge d’origine tunisienne vers la Tunisie et non vers la Belgique ?

Pourquoi la France veut-elle expulser un belge d’origine tunisienne vers la Tunisie et non vers la Belgique ?

 

 Il est Belge d’origine tunisienne. Il s’appelle Farouk Ben Abbas. Il est connu pour être un proche de  de Fabien Clain qui revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Alors qu’il vit entre la Belgique et la France, on veut l’expulser vers la Tunisie.

Surveillé de près par les services du renseignement français depuis l'attentat du Caire où une jeune Française de 17 ans avait trouvé la mort le 22 février 2009, il a été l'un des premiers à être assigné à résidence au lendemain des attentats de Paris. 

Placé dans un hôtel depuis le 15 juin, Farouk  proche de la «  mouvance islamiste radicale  » selon le ministère de l’Intérieur, il était censé être assigné à résidence jusqu’au 26 juillet à Brienne-le-Château, date à laquelle l’état d’urgence devait initialement prendre fin. Un régime d’exception finalement prolongé de six mois suite à l’attentat de Nice.

Il a été embarqué vendredi matin, vers 8 heures, par les autorités. L’opération a mobilisé de nombreux gendarmes lourdement équipés qui ont interrompu la circulation durant plusieurs minutes.

Il ferait l’objet d’un renvoi vers la Tunisie. Mais « une fois qu'il était monté dans l'avion, cette expulsion a été interrompue par les fonctionnaires de la police aux frontières », a relaté à l'AFP son avocat Me William Bourdon. L’expulsion a été stoppée à la dernière  minute.

Toutefois, l’on se demande pourquoi le choix de la Tunisie comme pays devant accueillir cet « islamiste radical », comme le qualifient les autorités françaises, alors qu’il est belge  et ne vit pas en Tunisie ? Y a-t-il eu une coordination avec les autorités tunisiennes, et que dit la loi dans cette situation ? La Tunisie va-t-elle devenir une « poubelle » pour les djihadistes radicaux, même s’ils ont opté pour une autre nationalité ?

Des questions auxquelles les autorités tunisiennes sont appelées à répondre.

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