Pourquoi Marzouki prend-il un malin plaisir à attaquer les institutions de l’Etat dans les médias étrangers ?

Pourquoi Marzouki prend-il  un malin plaisir à attaquer les institutions de l’Etat dans les médias étrangers ?

 

Moncef Marzouki se targue d’être un « Houkouki » c'est-à-dire un homme qui met le droit au dessus de toute autre considération. En sa qualité d’ancien président de la république, même provisoire, sait-il que le droit lui fait obligation de respecter les institutions de son pays plus que le commun des mortels puisqu’il a une obligation de réserve surtout s’agissant de la fonction qu’il a remplie.

Mais lui, il s’en soucie comme d’une guigne.Le respect des institutions ce n’est pas son fort. Cela devient une insulte à son pays et à ses hommes quand il s’en prend à eux dans les médias étrangers et lui ne n’en prive pas.

Interviewé sur la chaîne allemande en langue arabe « Deutsche Welle » le président fondateur de Harak-Tounés el-Irada ne trouve pas mieux que de dire de son successeur sous le regard ébahi du journaliste qui ne lui demandait pas tant : « l’actuel président est connu pour la vulgarité de ses propos et de ses gestes ». Puis il se répand ensuite dans un discours comme d’habitude haineux envers ceux qui se sont emparés de la révolution faite par les jeunes qui n’en ont rien récolté eux qui ont concédé les plus grands sacrifices.

Mais se rappelle-t-il au moins que le lendemain de la révolution et dans les premières élections libres et transparentes, celle de l’ANC ce sont son parti, le CPR et ses alliés qui ont été au pouvoir pendant trois ans. A ce moment-là Béji Caïd Essebsi, Premier ministre leur avait remis le pouvoir et était parti cultiver son jardin. C’est l’échec de la Troïka dont il faisait partie et son incapacité à répondre aux aspirations des jeunes qui ont amené une nouvelle majorité politique à se mettre en place.

A l’évidence l’ancien provisoire n’a jamais accepté d’avoir été bouté hors du palais de Carthage. Il a une revanche à prendre contre l’actuel chef de l’Etat et toutes les occasions sont bonnes y compris les plus improbables pour qu’il déverse son fiel sur lui.

R B R

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