Présidentielle: Hamma Hammami, ce n’est pas moi le coupable

Présidentielle: Hamma Hammami, ce n’est pas moi le coupable

 

Qui est le candidat à l’élection présidentielle qui aurait reçu 4.6 millions de dinars d’une partie étrangère pour financer sa campagne ? Depuis la publication, le 19 août, du rapport de la cour des comptes sur « le contrôle du financement de la campagne présidentielle de 2014 », les conjectures et les supputations vont bon train et tous les candidats, ou presque, sont devenus suspects et cibles d’accusations. Alors que le président de la dite cour a déclaré qu’il ne s’agissait, en fait, que d’un simple soupçon.

Radhouane Masmoudi, président du centre d'études sur l'Islam et la démocratie, n’y est pas allé par plusieurs chemins et a pointé du doigt, sur sa page Facebook,  le porte parole du Front Populaire Hamma Hammami. Information vite démentie par ce dernier qui a fait savoir, dans un communiqué publié le 20 août, qu’une plainte sera déposée les prochaines heures contre Radhouane Masmoudi.

Un huissier de justice a noté ce qui a été publié sur la page de Masmoudi.

Le même communiqué a indiqué que Hamma Hammami a présenté tous les documents qui concernent le financement de sa campagne à la Cour des comptes.

Hammami a appelé la Cour des comptes à cette occasion a dévoilé l'identité du candidat concerné par l'affaire de financement étranger.

L’on est en droit de se demander que, puisque la cour n’était pas sûre de ces faits, pourquoi les a-t-elle publiés ?