Quand Habib Essid répond à la classe politique en chanson

Quand Habib Essid répond à la classe politique en chanson

 

Habib Essid le chef de gouvernement était hier à la soirée inaugurale du Festival de la Médina. La soirée animée par le maestro de la chanson tunisienne Lotfi Bouchnak arrivait à sa fin. Elle fut d’une belle facture. Alors que l’orchestre se préparait à plier bagage, l’illustre spectateur murmurait quelque chose à une oreille attentive. C’est alors que le grand chanteur demande à ses accompagnateurs de demeurer sur place et il entonne à la surprise générale l’un de ses tubes. Intitulé « el-watan »(la patrie) écrite par Mazen Chérif et mise en musique par le maître incontesté de la chanson tunisienne, ce poème chanté se termine ainsi(une traduction libre) Mon seul rêve que me reste une patrie Pas de guerre ni de destructions, ni malheurs ni épreuves Prenez les fonctions et les acquis Laissez-moi la patrie Oh ma patrie, tu es mon amour, tu es ma gloire et la couronne sur ma tête Tu es la fierté du patriote, du militant du politique Tu es le plus beau, le plus précieux, le plus grand que tous les pouvoirs (en arabe karasi c’est le pouvoir). Habib Essid qui sait que ses jours sont comptés à la Kasbah a voulu certainement adresser à travers cette chanson un message à peine codé à la classe politique tunisienne et peut être même au président de la république lui-même dont le mot d’ordre est la patrie avant les partis.

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