Quand la société civile se mobilise pour sauver la plage d’El Haouaria

Quand la société civile se mobilise pour sauver la plage d’El Haouaria

 

Notre ami Wahid Brahim, a publié sur son mur, l'article suivant à propos de la mobilisation de la société civile pour sauver la belle plage d’El Haouaria, Vu sa pertinence, nous le publions intégralement. Pour l'exemple. Le titre est de la rédaction. 

Ce Dimanche du 16 août a constitué l'apothéose du pire et l'amorce d'un possible meilleur . La plage d'El Haouaria n'a jamais enregistré une telle affluence de voitures et de visiteurs. 
Les photos ci-après montrent de quoi le "citoyen" tunisien est capable en terme de comportement sur les plages, de conception de la propreté, de respect des règles du vivre ensemble, de conscience environnementale, de respect des dunes côtières et des fonds marins...etc ...etc 
Pour rapprocher le plus possible sa voiture de la mer, le visiteur d'un jour n'hésite pas à massacrer la dune côtière, à piétiner son couvert végétal et à pratiquer des saignées blanches, stériles et sans vie laissant des ornières béantes qui ouvrent la voie à un processus de dégradation infinie .
Le camping sauvage en bord de mer, en plus d'être moche et insalubre, témoigne d'un esprit égoïste et destructeur. Les tas de détritus laissés après chaque implantation de tentes et d'abris de fortune Illustrent suffisamment ce propos.


Même les restaurants et les buvettes qui profitent de cette manne estivale ne font pas preuve d'une gestion rigoureuse de leurs déchets.
La municipalité et les pouvoirs publics, faute de stratégie claire, de moyens conséquents et parfois de volonté, se sont laissés déborder et ont avoué les limites de leur champ d'intervention.


Mais l'espoir encore une fois est venu de la société civile qui , sentant le danger, a pris l'initiative de constituer une brigade baptisée " les casques verts " en vue d'intervenir sur le terrain , ramasser les détritus, mener des actions de sensibilisation auprès des enfants et des adultes, mobiliser les moyens des donateurs locaux et montrer aux organismes publics qu'il suffit de peu pour faire mieux.

Wahid Brahim