Quand Zied Tlemçani se fourre le doigt dans l’œil !

Quand Zied Tlemçani se fourre le doigt dans l’œil !
 
 
Issu d’une grande famille sportive, très cultivé, ex joueur international ayant été parmi les rares à avoir réussi une grande carrière à l’étranger, chef d’entreprise très performant, respecté dans les milieux du sport et des affaires, Zied Tlemçani avait tout pour réussir une grande carrière en tant que dirigeant sportif. 
  
C’est pour cela que son nom a été évoqué à maintes reprises pour présider la Fédération Tunisienne de Football ou même en tant que probable ministre des sports surtout qu’il est très respecté par de nombreux partis politiques.
 
Néanmoins, au moment où personne ne s’attendait, l’intéressé a très maladroitement choisi de ternir son image qu’il a construite au fil d’une longue carrière, en s’enlisant dans les sables mouvants d’un football pollué et en se rabaissant à des réactions et des règlements de comptes indignes non seulement de son statut mais surtout de la Grande école sportive de l’Espérance Sportive de Tunis qu’il représente.  
 
La destruction maladroite de l’image de ce dirigeant a commencé après le match de l’EST face au CSS à Sfax lorsqu’il s’est attaqué grossièrement aux correspondants locaux. Avant de poursuivre avec la gestion catastrophique de l’après-match de l’EST face au CA, avec un lot de déclarations, d’accusations et de réactions aussi surprenantes les unes que les autres surtout que tout le monde est convaincu que l’équipe de « Bab Djedid » a largement mérité sa victoire ce jour-là.
 
Mauvais communicant, agressif, peu convaincant, Zied est parfois tombé très bas comme lors de cette intervention téléphonique sur « Al Hiwar Ettounssi » pour répliquer à l’arbitre Yassine Harrouch et l’accuser de corruption et de malversations.
 
En se comportant comme un supporter fanatique, Zied a négligé son statut de dirigeant et c'est bien dommage car ce comportement a affaibli sa position et a terni son image surtout qu'il est suivi de très près par ses « destructeurs » et qu’il est concurrencé même dans son propre camp Espérantiste où certains n’ont pas hésité à le critiquer. 
 
Cette affaire qui a représenté une preuve sur la situation catastrophique du football tunisien a aussi prouvé que la communication est un art qui n’est pas maitrisé par tout le monde.