Réconciliation nationale : « La parfaite harmonie entre Béji Caid Essebsi et Rached Ghannouchi »

Réconciliation nationale : « La parfaite harmonie entre Béji Caid Essebsi et Rached Ghannouchi »

 

«La réconciliation, un choix stratégique pour le renforcement de l’unité » est le thème d’un colloque organisé mercredi 27 avril 2016 par l’association des parlementaires tunisiens. La présidence de la république et les principaux partis étaient présents ainsi que plusieurs anciens hauts responsables du régime de Ben Ali.

Saida Garrach, conseillère auprès du président de la République, chargée des relations avec la société civile,  a été la première à intervenir. Pour elle, « la polémique autour du projet de la réconciliation économique vise à saper les efforts  entrepris par  la Tunisie sur la voie du progrès et de la croissance ».
« Face à une conjoncture difficile caractérisée par une hausse  du chômage, de l’endettement et d’une nette baisse de l’investissement, la présidence de la République a privilégié l’intérêt du pays en proposant la réconciliation », a-t-elle affirmé, tout en soulignant  «  l’impératif de parvenir, au plus vite, à un compromis sur une réconciliation nationale fondée sur la reconnaissance des faits, la reddition des comptes et la rupture avec les pratiques de corruption ».

Intervenant juste après, le dirigeant du Mouvement Ennahdha, Rafik Abdessalem a parlé des deux initiatives de réconciliation, celle du président de la République, Beji Caid Essebsi, et celle  du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi. Il a expliqué que  « les deux initiatives sont en parfaite harmonie et visent à jeter les fondements d’une réconciliation globale »

De son côté, Ridha Belhaj, président de l’instance politique de  Nida Tounès, a insisté sur « la nécessité de parvenir à un large consensus sur l’initiative du président de la République appelant à se conformer aux principes de la justice transitionnelle, à savoir la reconnaissance des faits, le dédommagement et la réconciliation.  L’intérêt supérieur de la patrie commande d’achever la phase de transition démocratique ».

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