Réserves du bassin de Ghadames: L’Algérie exploite, la Libye suspend et la Tunisie dort !

Réserves du bassin de Ghadames: L’Algérie exploite, la  Libye suspend et la Tunisie dort !

Alors que le débat houleux continue à faire rage avec beaucoup de manipulation en Tunisie sur l’exploration du gaz de schiste, nos voisins algériens ne semblent pas perdre leur temps à ce sujet.

A peine l’autorisation accordée par le Conseil algérien des ministres, pour l’entame des prospections dans ce domaine que les procédures requises ont été entamées.

Les résultats très encourageants des premiers tests effectués après fracturation par l’entreprise publique algérienne d’hydrocarbures; ainsi que les résultats de l’étude réalisée par le département américain de l’Energie DoE en collaboration avec la firme américaine Advanced Ressources International ;qui certifie que l’Algérie comporte sept importants bassins renfermant le gaz de schiste, ont incité nos voisins à mettre les bouchées doubles pour entamer l’exploitation du gaz de schiste à partir de 2020.

D’ailleurs, la société algérienne d’hydrocarbures, Sonatrach, entend forer quatre puits d’exploration du gaz de schiste en 2014, avant d’augmenter le nombre dans les années à venir pour atteindre onze dans les sept années à venir.

Néanmoins, ce qui nous intéresse le plus, c’est que les résultats des tests effectués, des études réalisées et même d’un forage d’essai dans le bassin de Ghadames effectué dans le Sahara algérien, ont laissé prévoir une estimation très satisfaisante du potentiel du sous-sol.

Le bassin de Ghadames semble même être le plus prometteur parmi les sept bassins renfermant le gaz de schiste en Algérie.
Sauf que ce bassin se trouve sur une zone limitrophe entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Les réserves qu’il contient appartiennent aux trois pays.

Son exploitation du côté de l’Algérie peut servir de stimulant surtout que le président Bouteflika est lui-même soucieux  que la prospection et, plus tard, l'exploitation des hydrocarbures schisteux soient menées en permanence avec le souci de préserver les ressources hydriques et de protéger l'environnement.

Il est à signaler que les Libyens ont, eux aussi, entamé l’exploration de ce bassin avant que la société British Petroleum ne mette en veilleuse ses projets d'exploration pour des raisons de sécurité.
 
Il faut savoir, dans ce sens, que l’exploitation en Tunisie des réserves du bassin de Ghadames peut combler, à elle seule, le déficit de la balance énergétique tunisienne.

Reste maintenant à espérer ouvrir au plus vite ce dossier du gaz de schiste en Tunisie pour savoir s’il y a vraiment des vrais risques sur l'environnement  ou pour prendre la décision courageuse d’entamer son exploitation comme l’ont fait déjà de nombreux pays à l’instar de l’Algérie, du Brésil, de l’Angleterre et des Etats-Unis d’Amérique qui se soucient beaucoup plus que la Tunisie de l’environnement.

K B M