Ridha Saïdi débloque le méga projet de Tunisia Economic City

Ridha Saïdi débloque le méga projet de Tunisia Economic City
 
 
 
Ridha Saïdi, conseiller du Chef du gouvernement en charge des grands projets, est sur le point de relancer le mégaprojet Tunisia Economic City (TEC). Initié depuis 2012 lorsqu’il a reçu l’accord de principe du gouvernement de la Troïka et du ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale de l’époque, ce projet a été officiellement annoncé en septembre 2014 par l’homme d’affaires Riadh Khalifa Toukabri, lors d’une cérémonie grandiose qui a vu la présence d’une délégation saoudienne conduite par l’émir partenaire fondateur du projet, Fahd Ben Mokren Ben Abdelaziz Al Saoud.
 
A l’époque on a même présenté la maquette de la nouvelle ville ultramoderne qui sera construite dans le cadre de ce projet  dans la région d’Ennfidha tout près de l'aéroport et entre les zones touristiques les plus importantes du pays (Hammamet et Sousse) et qui bénéficira du statut de zone franche économique.
 
Il a été dit que Tunisia Economic City s’étendra sur une superficie de 90 km² et longera 18 km de littoral. Elle sera composée de 14 villes intelligentes, 4 pôles économiques (touristique, universitaire, de santé et commercial) outre le résidentiel.
 
Le projet sera composé d’un port commercial et touristique qui permettra l’entrée de bateaux de toutes tailles, une cité industrielle, une zone franche de stockage, une partie pour les foires et le libre commerce, une partie centre ville avec une partie ancienne ville, une cité médiatique, une cité médicale à la pointe de la technologie et une autre pour la recherche scientifique et le développement, une cité pour la fabrication de médicaments, une cité touristique et hôtelière de très haut standing (avec plus de 200 resorts, hôtels et centres touristiques), une cité résidentielle avec de grands «borj» qui culmineront dans le ciel, de grands centres commerciaux, une cité sportive, une autre pour le divertissement et une cité de patinage et de ski parmi les plus luxueuses au monde. 
 
La cité sportive se dotera, pour sa part, de stades modernes, de terrains, d’un village olympique, de services d’entrainement et d’éducation sportive, d’hôtels, de clubs d’équitation, d’un circuit de Formule 1 et de terrains de golf.
 
Lors de sa présentation, ses initiateurs ont indiqué que le projet coûtera la bagatelle de 50 milliards de dollars financée par une cinquantaine de bailleurs de fonds d'une trentaine de pays. Sa construction totale s’étalera sur une durée de 15 ans et participera à une création minimale de 200.000 emplois directs et indirects.
 
Les investisseurs ont, d’un autre côté, précisé qu’ils ne comptent pas acheter le terrain au dinar symbolique comme ça a été le cas auparavant, mais qu’ils veulent que l’Etat tunisien soit partie prenante en mettant à leur disposition un terrai de 90 km².
 
Entretemps et avec les changements fréquents des gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays, le projet a été bloqué parce qu’il n’a pas trouvé l’appui nécessaire des autorités tunisiennes qui ont été sceptiques sur son sérieux ainsi que sur la capacité de ses initiateurs à le mettre en ouvre.
 
L’ancien ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Yassine Brahim,  a même demandé au début de l’année 2016, à ses initiateurs de déposer une garantie de 250 millions de dinars sur un compte bancaire tunisien pour obtenir le terrain et les autorisations nécessaires.
 
Mais il semble que Ridha Saïdi l’a finalement relancé et a même réussi depuis quelques jours à obtenir l’accord du gouvernement pour signer très prochainement le protocole d’accord avec ses investisseurs.
 
 

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