Sami Tahri : une évaluation du travail du gouvernement conduira à d'autres remaniements

Sami Tahri : une évaluation du travail du gouvernement conduira à d'autres remaniements

 

"L'UGTT n'appelle pas à faire tomber le gouvernement mais à évaluer en profondeur son travail après huit mois d'exercice", a affirmé, aujourd’hui jeudi 4 mai 2017, le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, Sami Tahri.
M. Tahri s'exprimait devant la presse en marge de l'ouverture de la Commission administrative nationale de l'Union générale tunisienne du travail, organisée à Hammamet.
"L'évaluation du travail du gouvernement conduira à d'autres remaniements ministériels", a estimé le responsable syndical, soulignant que "cette question relève des prérogatives du chef du gouvernement".
Il a en outre précisé que l'UGTT ne propose pas un nouveau ministre pour le portefeuille de l'Education "ni pour les autres départements d'ailleurs", faisant remarquer que le "le plus dangereux demeure l'opacité des programmes et l'ambiguïté des positions" ainsi que "le non respect du Document de Carthage qui aurait pu être consigné dans une feuille de route claire".
Cette Commission administrative ordinaire de l'organisation syndicale est la première à se tenir après le 23ème  Congrès. Elle examinera les décisions relatives au règlement intérieur et le statut ainsi que la situation générale dans le pays, a expliqué Tahri.
Il a par ailleurs indiqué que l'UGTT n'a pas encore arrêté sa position vis-à-vis de la loi sur la réconciliation nationale, soulignant qu'elle se basera sur des principes fondamentaux comme le respect de la Constitution et des dispositions de la justice transitionnelle, le démantèlement du système de corruption et les retombées positives sur l'économie.
Concernant les réactions enregistrées par les habitants de Menzel Bourguiba et des ouvriers de la Société Tunisienne de Sidérurgie (El Fouladh), Sami Tahri a indiqué qu’ils ne pouvaient accueillir chaleureusement le ministre du Commerce et de l’Industrie, Zied Laâdhari.
Il a ajouté que les ouvriers se sentent menacés par les tentatives de cession de l’usine El Fouladh à des étrangers et que le vice-président de l’ARP, Abdelfattah Mourou avait reconnu dans l’émission Klem Ennes sur El Hiwar Ettounsi qu’il a discuté avec des hommes d’affaires italiens d’une éventuelle cession de la Société Tunisienne de Sidérurgie.
Notons que Mourou avait indiqué dans ladite émission qu’il a rencontré des hommes d’affaires italiens pour leur proposer d’investir en Tunisie.

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