Selon Tunisie Secret: Ghannouchi fait preuve d’humanité à l’égard de Saïda Agrebi et BCE l’ignore !

L’affaire Saïda Agrebi continue de faire couler autant d'encre que de salive. Suite au triste décès de son fils unique Ahmed, de nombreux hommes politiques et figures de la société civile auraient lancé des appels à la Présidence de la République pour permettre à Saïda Agrebi de rentrer en Tunisie pour dire Adieu à son fils qu’elle n’a pas vu depuis de nombreux mois, avant de se rendre à la justice.

Bien que la dépouille du défunt soit arrivée le samedi en début d’après-midi en provenance du Maroc où le regretté est mort jeudi, on a préféré reporter l’enterrement au dimanche, avec l’espoir de voir la mère autorisée à embarquer dans un vol venant de Paris dans la soirée avec un laisser-passer, puisque son passeport a expiré. Mais rien n'y fit! Et les nombreuses tentatives de diverses parties sont demeurées vaines.
 
Le défunt a été finalement enterré dimanche en fin de matinée sans que sa mère puisse lui dire adieu. Une mère qui a été obligée de se contenter de suivre le déroulé de l’enterrement par Skype ! Une attitude que nombre de Tunisiens ont jugée cruelle, étant donné les circonstances.
 
Pourtant, de nombreuses figures de Nidaa Tounes, de l’Assemblée des Représentants du Peuple, du parti El Moubadara, du parti Al Joumhouri, de l'ancien régime et même d’Ennahdha ont pris part aux funérailles lesquelles semblent avoir été ignorées par les autorités actuelles.

Pire encore, malgré tout cet élan de solidarité pour que la mère puisse assister aux funérailles de son fils unique, la tant espérée réaction "humaniste" n'est pas venue de la présidence. Pas même un coup de fil, ni un geste de sympathie ou de compassion.
 
Le journal électronique tunisie-secret.com a conscré dans ce sens un long article à ce sujet : http://www.tunisie-secret.com/Exclusif-Rached-Ghannouchi-fait-preuve-d-h...
 
Selon la même source, nombre de personnalités, en Tunisie comme à l'étranger, auraient contacté la Présidence de la République, le Premier ministère, le ministère des Affaires étrangères pour trouver un arrangement. Aucune réponse !
 
Toujours selon le site, "Désirée Belaïche, amie de longue date de Saïda Agrebi a remué ciel et terre pour la consoler et l'aider à rentrer en Tunisie. Elle a téléphoné à Tunis, écrit une lettre officielle à l'ambassadeur de Tunisie en France, mobilisé tous ses réseaux...Certains ont fait la sourde oreille, d'autres ont répondu sans répondre, probablement pour ne pas se compromettre."
 
Selon des sources crédibles, une figure de la presse arabe, Boutheïna Jabnoun, a également fait des pieds et des mains pour accéder à la présidence, rien n'y fait. Elle a fini par jeter son dévolu sur Rached Ghannouchi qui, "attristé" par la nouvelle, a promis de résoudre le cas de Agrebi au plus tard le 13 avril tout en promettant de soumettre ce cas à Essebsi en personne afin de trouver une solution.
 
Aux dernières nouvelles, le Président de la République aurait donné désormais ordre aux autorités concernées pour délivrer des passeports à tous les Tunisiens qui en sont injustement privés. Est-ce le début du dénouement !?
 
Notons que Saïda Agrebi, qui vit en France depuis la Révolution, possède « un dossier totalement vide », selon des magistrats qui y ont eu accès, mais en l'absence d'un passeport en bonne et due forme, il lui était impossible de fouler le sol tunisien et d'assister aux funérailles de son fils. »