Selon un rapport les 24 gouvernorats du pays ne sont pas attractifs pour l’investissement

Selon un rapport les 24 gouvernorats du pays ne sont pas attractifs pour l’investissement

Les 24 gouvernorats tunisiens ne sont pas attractifs pour y investir et n'offrent pas un climat propice aux affaires, indique le rapport sur ''L'attractivité régionale 2016'' présenté, samedi, à la Maison de l'Entreprise à Tunis, par Instauring an advocacy Champion for Economy (IACE).

Il s'agit d'un rapport réalisé sur un échantillon représentatif de 539 entreprises installées sur tout le territoire tunisien. Il donne un aperçu du climat d'affaire local et classe les gouvernorats les plus compétitifs en Tunisie à travers six domaines (les services municipaux, les services non municipaux, la transparence et l'accès à l'information, l'approche participative, l'infrastructure, le cadre de vie, la disponibilité de la main d'œuvre).

Le vice-président de l'IACE, Walid Belhadj Amor, a expliqué que ce rapport sur l'attractivité régionale essaie de définir les multiples entraves auxquelles les investisseurs tunisiens et étrangers sont confrontées telles que les démarches administratives, l'infrastructure modeste, la qualité des services municipaux et l'absence de main d'œuvre qualifiée, insistant sur les difficultés dans la collecte des informations et des statistiques auprès des structures régionales.

De son côté l'expert Kamel Ghazouani a révélé que toutes les données recueillies prouvent que les 24 gouvernorats ne sont pas attractifs et ne disposent pas d'un climat d'affaire satisfaisant, précisant que l'enquête accorde de 1 (pas du tout satisfait) à 10 (très satisfait) pour chaque domaine. Tous les gouvernorats n'ayant pas atteint la moyenne (5).

Les intervenants ont souligné que l'amélioration et la facilitation des affaires au niveau local demeurent tributaires d'une bonne gouvernance locale et d'une décentralisation en matière de réformes administratives.

L'IACE est un think-Tank international qui a pour vocation de répondre aux besoins des chefs d'entreprises. Il vise à renforcer la communication entre chefs d'entreprises, fournir des informations diverses sur l'économie et concevoir des programmes de formation au profit des futurs entrepreneurs. (TAP)

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