Slim Riahi appelle Béji Caid Essebsi à abdiquer en 2017!

Slim Riahi appelle Béji Caid Essebsi à abdiquer  en 2017!

 

« J’ai beaucoup d’estime pour Béji Caid Essebsi que j’ai soutenu au deuxième tour de l’élection présidentielle face à Moncef Marzouki, mais je pense qu’il est temps qu’il quitte la présidence de la république l’année prochaine et provoque des élections anticipées ». Ainsi parlait Slim Riahi, président de l’UPL dans l’émission dominicale « Pour ceux qui osent seulement » dans la soirée de dimanche 11 décembre. L’invité de Samir Wafi a expliqué que le chef de l’Etat n’est plus capable de travailler pendant 18 heures par jour et que par conséquent, il devrait sortir par la grande porte pour éviter de finir comme Habib Bourguiba. Il a affirmé que l’on assiste aujourd’hui à une dérive présidentialiste puisque le « palais de Carthage s’est accaparé de tous  les pouvoirs n’en laissant que 5% seulement au chef du gouvernement Youssef Chahed ».

Pour lui, « la Pacte de Carthage » est devenu caduc. D’ailleurs, il a déclaré « l’avoir déchiré» parce que ses clauses n’ont pas été respectées. De plus en plus critique de la gestion du gouvernement, son groupe parlementaire a voté contre le projet de loi des finances,  il a endossé les habits du « sauveur » et se voit déjà au second tour de la prochaine élection présidentielle face à Rached Ghannouchi qu’il battrait facilement !

A l’aise dans son discours à la limite de l’assurance, si ce n’est de l’égocentrisme, encensé par  un laudateur autoproclamé, Mokhtar Tlili qui l’a assuré de son vote, Slim Riahi s’est montré très pressé. Il a parlé de sa fortune sans en dévoiler la moindre chose. Il a expliqué qu’il vit en Tunisie mais son argent est ailleurs et qu’il n’a investi aucun sou dans le pays qu’il veut diriger ! Il a peur, a-t-il dit, d’être poursuivi par la justice pour justifier sa fortune.

Lé président de l’UPL a négocié un rapprochement avec Mohsen Marzouk le secrétaire général de « Mashrou3 Tounes » qui, a son tour, a voté contre le projet de loi des finances. D’ailleurs, on parle d’une deal entre les deux hommes qui se seraient déjà partagé les deux présidences de la république et du gouvernement.

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