Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari n'auraient pas été exécutés, selon first TV

Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari n'auraient pas été exécutés, selon first TV
 
Pour la seconde fois, la mort des deux journalistes tunisiens a été annoncée sans preuve formelle, sans aucun souci de compassion de la part des média diffuseurs de ces fausses informations, pour les familles Chourabi et Ktari, déjà suffisamment éprouvées
 
La chaine first TV en la personne de son Directeur Général, Kais Mabrouk et de toutes ses équipes, confirme que ses deux journalistes, Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari, enlevés en Libye dans le cadre de leur travail respectif de journaliste d'investigation et de cameraman, n'auraient pas été exécutés, contrairement à ce qu'annonçait un communiqué de presse émis par la branche libyenne de l'organisation DAECH et confirmé par différents média.
 
"Cela fait malheureusement la deuxième fois que des média annoncent, sans contrôler et sans vérifier leurs sources, que nos deux journalistes sont morts. Nous ne pouvons expliquer l'angoisse et l'horreur que connaissent les familles Chourabi et Ktari à chacune de ces intox que je qualifie d'inhumaine. Les autorités tunisiennes, de leur côté, n'ont jamais confirmé de telles allégations lancées par l'agence de presse française AFP, reprises par plusieurs média tunisiens et étrangers." Les deux collaborateurs de first TV avaient été enlevés une première fois le 3 septembre, relâchés et capturés de nouveau le 8 septembre dernier. Malgré les efforts conjugués du Ministère des Affaires Etrangères tunisien, de la chaîne de télévision first TV, du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, de Reporters sans Frontières, de la Ligue Arabe des Droits de l'Homme et des familles Chourabi et Ktari, les deux journalistes sont détenus en Libye depuis 128 jours.
 
"Nous sommes en train de passer les moments les plus angoissants avec les familles Chourabi et Ktari, qui ne savent toujours rien du sort de leurs enfants. Ces procédés d'intox sont inacceptables, inhumains et ne respectent en rien la déontologie de la presse."  D'après des sources fiables libyennes, Sofiane et Nadhir seraient toujours détenus dans la région de Derna, mais en bonne santé. Toutefois, rien n'a été confirmé officiellement, ni infirmé en ce qui concerne leur exécution.
 
"Nous espérons que le nouveau gouvernement poursuivra et intensifiera les efforts mis en oeuvre par l'actuel Ministère des Affaires Etrangères pour libérer le plus rapidement possible nos deux collaborateurs. Nous adressons une supplique à Monsieur Beji Caïd Essebsi, notre nouveau Président, pour qu'il considère ce dossier comme l'un des plus prioritaires du début de son quinquennat" concluait Kais Mabrouk.