Soirée d’exception de Mouna Amari et Maroua Kriâa à la Basilique St Cyprien

Soirée d’exception de Mouna Amari et Maroua Kriâa à la Basilique St Cyprien
 
 
Dans le cadre du programme « Hors les murs » de la 52ème édition du Festival International de Carthage,la basilique St Cyprien a accueilli dimanche 7 Aout 2016  deux concerts de musique et de chanson  présentés par Mouna Amari et Maroua Kriâa devant un public venu en masse découvrir les projets novateurs de ces deux artistes. 
 
Des chansons pour la paix ont été à l’honneur lors de cette soirée où pour la première partie du spectacle Mouna Amari a choisi le thème « Je chante pour la paix ». Vêtue  de blanc et accompagnée d’un orchestre de douze musiciens, Mouna Amari  a interprété plusieurs chansons  écrites par Mouldi Hassine.
 
 Des paroles  profondes interpelant tous nos sens et qui sonnent comme une invite à la réconciliation avec soi et avec l’Autre. «  Lesselmi Oughanni », «  Hob Ennass », « Une chanson pour la Méditerranée », autant de chansons composées par Mouna Amari qui a également chanté un poème de Iliya Aboumadhi «  Kon Balsaman »  à travers lesquelles elle a signé son engagement pour un vivre ensemble dans la paix et le dialogue entre les cultures et les peuples. Et c’est dans ce même contexte que Mouna Amari a invité sur scène la jeune cantatrice Rakia Naceur, titulaire du prix de la meilleure interprétation feminine lors des JMC 2015 et qui a chanté deux chansons dont « Takallam » d’après un texte de Mouldi Hassine et une composition de Mouna Amari.
 
Maroua Kriâa a pour sa part présenté en deuxième partie de la soirée « Rencontre », un récital de chansons  présenté avec Oussama Mahboub, un jeune chanteur du Yemen titulaire du fameux prix « Mohamed Abdou » de la chaine MBC. 
 
Les deux artistes ont émerveillé le public par leur travail sur le patrimoine  musical commun entre la Tunisie et le Yemen dans une tentative réussie de brassage des styles et des rythmes. Chantant en solo et en duo, les deux artistes ont visité des œuvres tirées du patrimoine tunisien et yéménite et interprété d’une manière croisée des œuvres phares du patrimoine réciproque à l’instar de l’emblématique « Zaama Isafi Eddaher » pérennisée par la Rachidiya ou « Yeli Wyalala » présente dans toutes les cérémonies heureuses au Yémen.
 
Ce récital  était  un véritable voyage à travers notre patrimoine musical ainsi qu’une halte au Yémen, avec  des chansons traditionnelles qui ne cessent de fasciner les plus avertis. Des éternelles tunisiennes aux chants traditionnels yéménites en passant par des compositions métissées, les deux artistes ont offert le meilleur de leur art avec délicatesse et beaucoup de passion.
 

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