SOS IJRAAT : Une nouvelle plateforme pour simplifier les relations administration-entreprises

SOS IJRAAT : Une nouvelle plateforme pour simplifier les relations administration-entreprises
 
 
Le lancement de la nouvelle plateforme « SOS IJRAAT », réalisée dans le cadre du projet National Business Agenda (NBA), a été effectué aujourd’hui, mardi 1er novembre 2016, au siège de l’UTICA en présence de Youssef Chahed, Chef du gouvernement, Wided Bouchamaoui, Présidente de l’UTICA, Ahmed Bouzguenda, Président de l’IACE et Abdel Majid Ezzar, Président de l’UTAP.
 
Le Chef du gouvernement a déclaré que l’administration tunisienne est appelée à améliorer son rendement et son efficacité, ajoutant qu’elle possède des acquis importants, comme en témoigne sa solidité durant les années qui ont suivi la révolution, même si elle continue à faire face à plusieurs handicaps.  C’est à travers la mise en œuvre des réformes nécessaires et le développement des compétences dont elle regorge qu’elle conservera la confiance des usagers : citoyens et entreprises.
 
C’est pour ainsi dire, l’importance du lancement de cette nouvelle plateforme « SOS IJRAA » dans le cadre du projet NBA qui constitue une sorte de contribution à la mise en place d’une bonne gouvernance, en formant un mécanisme permanent pour améliorer les relations entre l’administration et les entreprises tunisiennes. L’objectif est aussi de réformer les prestations administratives afin de les simplifier au mieux pour les entrepreneurs. 
 
Youssef Chahed a également évoqué d’autres projets qui sont en cours de mise en place, telle que la révision des procédures fiscales et douanières dont certaines sont périmées. Abordant le sujet des PPP, le Chef du gouvernement a déclaré que plusieurs réunions ont déjà été organisées et qu’il est important de trouver un équilibre entre le public, le privé et la société civile.
 
A l’issue de son discours, Chahed a assuré que la réussite de cette plateforme SOS IRJAAT dépend de l’engagement de ses utilisateurs.
 
Pour sa part, Wided Bouchamaoui a souligné que cette plateforme « SOS IJARAAT » a pour but d’améliorer les relations entreprise-administration et constitue une concrétisation du partenariat public/privé et de la possibilité d’œuvrer ensemble pour améliorer le climat des affaires. 
 
 
Il est à rappeler que la mise en ligne de cette plateforme intervient un mois avant la tenue de la conférence internationale sur l’investissement et constitue, de ce fait, un message fort, adressé aux investisseurs, sur la volonté de la Tunisie d’œuvrer pour une amélioration du climat des affaires.  Sans compter qu’il s’agit d’une initiative servant à convaincre ces investisseurs à venir investir en Tunisie pour promouvoir le site Tunisie.
 
Selon Bouchamaoui, cette approche, fondée sur la coopération et le dialogue entre les secteurs public et privé, a été adoptée pour la concrétisation de ce projet. Elle devrait être étendue vers d’autres secteurs afin de contribuer à la promotion de la Tunisie. Une telle approche participative est d’une grande importance pour débloquer d’autres dossiers, tels que le projet de loi de Finances 2017 ou encore le projet de loi sur l’urgence économique. 
 
Cette approche ne pourra se faire sans concertation, d’où, selon la présidente de l’UTICA, l’importance de mettre en place au sein de la Présidence du gouvernement un interlocuteur dédié aux investisseurs étrangers qui sont déjà sur place ou ceux qui désirent s’installer. 
 
Bouchamaoui a réitéré, à cet effet, l’engagement des chefs d’entreprises à coopérer à l’amélioration des ressources financières de l’Etat tout en précisant que l’approche proposée dans le projet de loi de Finances 2017 est à revoir et nécessite des discussions plus approfondies. 
 
Elle a également renouvelé son appel à toutes les parties prenantes pour une réunion sur le Pacte de Carthage, et ce afin de trouver un accord entre toutes les parties sur les dossiers vitaux tels que les grandes réformes structurelles dont le pays a besoin, les grands équilibres financiers, le déficit des caisses sociales ou encore la situation des entreprises publiques. 
 
A l’issue de son discours, la présidente de l’UTICA a réitéré l’engagement et la détermination du secteur privé à contribuer au développement de l’économie nationale, à l’amélioration de l’investissement et des exportations tunisiennes.
 
Pour sa part, Ahmed Bouzguenda, Président de l’IACE a déclaré que cette plateforme SOS IJRAAT est une parfaite illustration du partenariat public-privé (PPP) qui visera à améliorer le climat des affaires en Tunisie. 
 
 
Par ailleurs, il a appelé au renforcement de ce partenariat Public - Privé et à surmonter les difficultés administratives qui entravent le développement de l’entreprenariat. Après avoir présenté la genèse du projet NBA, Bouzguenda a conclu en affirmant que ce dialogue et cette coopération entre le public et le privé sont fondamentaux pour le développement de l’économie tunisienne.
 
Le président de l’UTAP, Abdel Majid Ezzar, a ensuite  pris le relai afin de réaffirmer que l’entreprise économique constitue une source de revenus, de création d’emplois et de paix sociale, et que cette nouvelle plateforme est venue pour tendre la main à l’administration. 
 
 
Selon Ezzar, la législation relative à l’entreprise agricole, comme pour toute unité de production a besoin de la mise en œuvre de plusieurs réformes. Il suffit de voir la complexité des textes régissant cette activité qui allant de la production aux circuits de distribution, sont compliqués et handicapent parfois son développement. « La nouvelle plateforme SOS IJAAT constituera un moyen pour des échanges et des propositions à propos de ces réformes », a-t-il conclu. 
 

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