Taieb Baccouche fait le bilan de son ministère

Taieb Baccouche fait le bilan de son ministère

 

Le ministre des affaires étrangères Taieb Baccouche  s’est exprimé, mardi 05 janvier, devant un parterre de responsables de médias et de journalistes sur « les fondamentaux de la politique étrangère tunisienne ». Au cours de cet échange,  le chef de la diplomatie a fait une sorte de bilan de son ministère. Il a parlé de plusieurs sujets, rappelant au passage, les visites effectuées par les chefs de l’Etat et du gouvernement ainsi que par lui-même dans plusieurs pays du monde entier.  Huit visites par le président de la République, neuf par le chef du gouvernement, et plus d’une vingtaine par le ministre des affaires étrangères. La politique tunisienne se base toujours sur  « la non-ingérence dans les conflits armés et  sur une neutralité active ».

Baccouche a affirmé que la politique extérieure de la Tunisie est définie en étroite concertation avec le Président de la République qui selon la Constitution  « détermine les

politiques générales dans les domaines de la défense, des relations étrangères et de la sécurité nationale relative à la protection de l’État et du territoire national contre toutes menaces intérieures ou extérieures après la consultation du Chef du Gouvernement ».

Evoquant la crise libyenne, il a précisé que « la Tunisie a pris part aux négociations  entre les différentes parties rivales qui se sont tenues sous l’égide des Nations Unies aussi bien à Rome qu’au Skhirat au Maroc » où lui-même a été présent. Il a estimé que la résolution de la crise aura des retombées positives sur notre pays. Sachant qu’un consul général représentant la Tunisie à tripoli a été nommé, mais qui, pour des raisons sécuritaires évidentes, travaille à partir de Tunis la Tunisie et qu’un bureau consulaire sera  ouvert au  poste frontalier de Ras Jedir pour faciliter les démarches administratives des Tunisiens.

Sur un autre plan, Baccouche a déploré  l’état de léthargie dans lequel se trouve la Ligue des Etats Arabes et l’absence de clarté dans la politique de ses membres dont neuf ont des représentations diplomatiques et consulaire sen Syrie alors qu’ils ont officiellement annoncé la rupture des relations diplomatiques avec ce pays.

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