Tataouine : les protestataires lancent un ultimatum d’une semaine au Gouvernement

Tataouine : les protestataires lancent un ultimatum d’une semaine au Gouvernement

 

Les protestataires du gouvernorat de Tataouine ont lancé un ultimatum d'une semaine à la Présidence du gouvernement et au ministre de la Formation Professionnelle et de l'Emploi pour satisfaire un certain nombre de "revendications urgentes" adressées ce samedi au représentant du gouvernement, a indiqué le porte-parole des manifestants, Tarek Haddad.

Les protestataires réclament au gouvernement de recruter un membre par famille au sein des compagnies pétrolières, de consacrer pas moins de 20% des recettes de la production des champs pétroliers de la région à son développement et d'ouvrir des bureaux des compagnies pétrolières à Tataouine. Il s'agit également d'augmenter le capital de la société de l'environnement et du jardinage et d'accroître le nombre de recrutements à 500 travailleurs conformément aux accords préalablement conclus.

Selon Haddad, les protestataires appellent également le Chef du gouvernement à effectuer une visite dans leur région avant la fin de la semaine prochaine, précisant que d'ici cette visite, ils poursuivront leur sit-in.

Lors de sa rencontre avec les représentants des protestataires qui ont installé près de 50 tentes de sit-in réparties sur l'ensemble de la région, le ministre de la Formation Professionnelle et de l'Emploi, Imed Hammami a souligné que le gouvernement d'Union nationale est déterminé à satisfaire l'ensemble de ces revendications.

Les différents ministères, a-t-il ajouté, sont actuellement en train de préparer la visite du Chef du gouvernement Youssef Chahed, lors de laquelle il sera question d'annoncer une série de mesures "importantes" au profit des habitants de la région. Cette rencontre a été par ailleurs marquée par un débat houleux entre le ministre et les représentants des jeunes protestataires de la région.

Hammami s'est refusé à présenter des mesures et des solutions urgentes à même de satisfaire les revendications des manifestants, ce qui a poussé la plupart à quitter la salle. L'entretien s'est alors poursuivi à huis clos dès lors qu'il ne réunissait plus que le ministre et un seul représentant des protestataires. Les deux parties ont tenté de trouver un terrain d'entente pour satisfaire les différentes revendications en prenant en compte les moyens dont dispose l'Etat.

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