Taxe de 30d, l’ambassadeur Hadjar : Veut-on le pourrissement entre l’Algérie et la Tunisie ?

Taxe de 30d, l’ambassadeur Hadjar : Veut-on le pourrissement entre l’Algérie et la Tunisie ?

 

Les Algériens n’ont jamais accepté la taxe de 30d qui leur a été imposée à l’entrée du territoire tunisien et veulent que les autorités tunisiennes abrogent une mesure jugée inamicale. Certes la mesure est imposée aux véhicules et non aux personnes mais le ministre d’Etat algérien aux affaires étrangères et à la coopération internationale Ramtane Laamamra estime que l’Algérie s’attendait en raison des relations fraternelles privilégiées entre les deux pays que ses ressortissants soient exceptés de cette mesure.

Comme cette abrogation ne venait pas, les autorités algériennes, sur instructions du président Abdelaziz Bouteflika ont entamé officiellement les procédures pour imposer une taxe similaire aux ressortissants tunisiens dans le cadre du principe de la réciprocité, écrit le journal algérien Elmihwar (elmihwar.com).

Mais la bombe que lance ce journal dans ce dossier c’est la déclaration qu’il prête à l’ambassadeur algérien à Tunis, Abdelkader Hadjar. Celui-ci aurait déclaré avoir introduit au ministère des affaires étrangères une demande d’audience auprès du président de la république Béji Caïd Essebsi pour évoquer avec lui cette taxe mais cette demande est restée sans réponse.

L’ambassadeur va jusqu’à accuser des « parties puissantes » de chercher à aboutir au « pourrissement » des relations avec l’Algérie en vue, peut-être, de porter atteinte à la stabilité de la Tunisie à l’époque. La demande a été déposée au moment du retrait de confiance du gouvernement Habib Essid

Le ministre d’Etat algérie qui répondait à une lettre en ce sens que lui a adressé le président du bloc parlementaire du Front de la Justice et du développement souligne que les autorités algériennes laissent la porte ouverte à des concertations avec la partie tunisienne pour l’abrogation de cette taxe.

La balle est désormais dans le camp du gouvernement Youssef Chahed, écrit le journal algérien.

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