Trump nomme comme Secrétaire d’Etat le président d’un géant pétrolier ayant « des liens étroits » avec la Russie

Trump nomme comme Secrétaire d’Etat le président d’un géant pétrolier ayant « des liens étroits » avec la Russie

 

Apprenez ce nom, vous allez en entendre parler souvent à partir du 20 janvier prochain date de la prise de fonction du nouveau président américain Donald Trump. Il s’agit de Rex Tillerson nommé aujourd’hui secrétaire d’Etat l’équivalent du ministre des affaires étrangères.

Le nouveau promu a une qualité primordiale. Il est le PDG du géant pétrolier ExxonMobil, qui a des liens étroits avec la Russie. M. Tillerson, 64 ans, qui connaît personnellement le président russe Vladimir Poutine, devrait être chargé de normaliser les relations avec la Russie, mises à mal par l'annexion de la Crimée et le différend entre Washington et Moscou sur la guerre en Syrie.

"Je ne peux imaginer une personne mieux préparée et aussi dévouée pour servir en tant que secrétaire d'Etat à ce moment crucial de notre histoire", a déclaré M. Trump, cité dans le communiqué de nomination. "M. Tillerson sait comment gérer une organisation de dimension mondiale et comment s'orienter dans l'architecture complexe des affaires du monde et de différents dirigeants étrangers", souligne le communiqué, justifiant le choix inhabituel d'un homme d'affaires de l'envergure de M. Tillerson pour ce poste.

"En tant que secrétaire d'Etat, il sera un avocat ferme et lucide des intérêts nationaux vitaux de l'Amérique et il aidera à changer des années de mauvaise politique étrangère et d'actions qui ont affaibli la sécurité et la place de l'Amérique dans le monde", poursuit le communiqué.

Le Kremlin a de son côté salué en Rex Tillerson, un "professionnel" qui a de "bonnes relations de travail" avec le président russe Vladimir Poutine. "Les responsables russes, et pas seulement le président, ont de bonnes relations, des relations de travail avec Tillerson. C'est une personnalité solide. Il est très professionnel dans son domaine", a déclaré à la presse peu après la nomination le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov.

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