Tunisie : La grogne contre les enseignants

Tunisie : La grogne contre les enseignants

                                        

En allant jusqu’au bout de ses menaces dans le boycott des examens de la semaine bloquée qui doivent démarrer demain lundi 2 mars 2015, le syndicat de l’enseignement secondaire s’est isolé, a sali l’image des syndicalistes et s'est surtout attiré la foudre des élèves et de leurs parents contre les enseignants.

Car rares sont ceux parmi les Tunisiens qui peuvent accepter que leurs enfants soient pris en otage à cause de revendications matérielles des enseignants jugées « excessives, voire surréalistes » par de nombreux observateurs dont le ministre de l'Education Nationale Neji Djelloul.

Les Tunisiens ne comprennent pas pourquoi les enseignants agissent de la sorte en cette période précisément sans se soucier de la situation générale du pays, surtout que le ministre de l'Education Nationale, Neji Djelloul, n’a pas cessé de leur demander de reporter leurs doléances parce que l'Etat n'est pas en mesure de les satisfaire.

Pour de nombreux observateurs, le syndicat de l’enseignement secondaire s’est montré trop gourmand surtout que la majorité des enseignants gagnent des revenus considérables et bénéficient de nombreux avantages dont le nombre de jours de congé, sans pour autant assurer une qualité requise d’enseignement et de formation.

D’ailleurs, des mouvements de protestations contre les agissements des enseignants sont en train de prendre forme sur les réseaux sociaux et les appels à des manifestations contre ce comportement qualifié d'égoïste et d'irresponsable, sont de plus en plus nombreux.