Voitures "populaires": Pourquoi ne pas adopter des solutions plus pratiques ?

 

 

Comme on vient de l’annoncer, les voitures dites populaires signeront leur  retour sur le marché Tunisien à partir de mi-2016. Tout d’abord, on se demande si on peut encore qualifier ces voitures de populaires alors que le prix approximatif annoncé tourne autour de 18 mille dinars pour une voiture sans options, alors que le prix de celles qui disposent d’options peut atteindre 23 mille dinars. Et ce ne sont là que des approximations, et on doit croiser les doigts et prier pour que la valeur du dinar reste la même.

 

D’autre part, il faut rappeler qu’il s’agit de la même voiture pour le concessionnaire sauf que les voitures appelées populaires bénéficient d’un régime de privilège d’un côté, de l’autre, il faut rappeler que ces voitures dites populaires ne sont pas accessibles à tout le monde, car il faut rappeler que les gens imposables de moins de cinq mille dinars par an ne peuvent s’inscrire pour acheter ce genre de voitures.

 

Ce constat, somme toute amer, nous emmène à nous poser des questions  sur l’utilité d’un tel recours. A titre d’exemple, l'on se demande pourquoi la Tunisie a opéré des révisions dans les régimes  fiscaux de tous les produits, hormis le tabac et les voitures. Ppourquoi ne pas suivre les exemples des pays voisins, tels que la Maroc et la Libye dont l’importation des voitures est exonérée de taxes.

 

Enfin, si l’Etat cherche l’intérêt du consommateur, pourquoi ne pas octroyer aux citoyens non émigrés le même privilège que les  résidents à l’étranger, et que chaque famille, si elle le désire, puisse avoir une voiture exonérée de taxe comme le régime F.C.R, à condition que ce privilège soit accordé une seule fois et avec des restrictions, tels que l’incessibilité de la voiture pendant une période bien déterminée. Cela profitera ainsi au consommateur, aux concessionnaires et bien évidemment à l’Etat.