JO Paris 2024 : Des athlètes se plaignent des transports et du manque de nourriture

JO Paris 2024 : Des athlètes se plaignent des transports et du manque de nourriture

Depuis le début des Jeux, certaines délégations sont perturbées par les difficultés d’acheminement des athlètes vers leurs sites d’entraînement. Face à ces couacs, le Comité d’organisation des Jeux olympiques veut renforcer la ponctualité des transports qui opèrent avec les sportifs.

Les athlètes font connaissance avec la galère des transports à Paris. Le sujet, évoqué dès le 26 juillet, est rapidement remonté aux oreilles du Cojo (Comité d’organisation des Jeux olympiques). Avant même la cérémonie d’ouverture des Jeux, une demi-douzaine de nageurs sud-coréens avaient quitté le village olympique en raison d’un trajet trop long et de la haute température dans les navettes affrétées pour se rendre à l’entraînement. Les athlètes ont fini par opter pour un hôtel plus proche des épreuves de natation, à savoir Paris La Défense Arena, bien que le village ne se situe qu’à 13 km du site olympique.

Les tournées de bus réorganisées

Cette mésaventure ne concerne pas uniquement la Corée du Sud. Depuis l’arrivée des délégations, des retards et des difficultés d’acheminement de certains athlètes vers leurs sites d’entraînement en Île-de-France ont pu être constatés. Joint par Le Parisien, le Cojo assure mettre tout en œuvre pour renforcer la ponctualité des moyens de transport liés aux JO.

L’instance affirme que plus de personnel a été mobilisé pour améliorer la planification des bus et l’accompagnement des athlètes. Cette question a notamment été traitée avec Île-de-France Mobilités. Autre interlocuteur des modalités relatives aux transports, Keolis, l’opérateur du transport des athlètes, a confirmé que ses tournées ont été réorganisées. En outre, une flotte de véhicules légers et des bus additionnels opérés par la RATP et Keolis ont été mis à disposition. L’objectif : acheminer au mieux les athlètes entre le village olympique ou leurs hôtels et les différents sites d’entraînement et de compétition.

Dans une optique de coordination, le Cojo assure suivre la situation en lien avec la préfecture de Police de Paris. Le but est de faciliter les déplacements et les contrôles de sécurité en entrée des périmètres, notamment en escortant certains bus.

Des questions émanent sur la nourriture

Autre souci dans l’organisation de ces Jeux, la quantité de nourriture disponible a également été pointée du doigt par certaines délégations. La Grande-Bretagne a même fait venir son chef pour pallier le rationnement de viande et d’œufs. « Nos athlètes ont décidé qu’ils préféraient aller manger dans notre pavillon de performance à Clichy, et nous devons donc faire venir un autre chef car la demande dépasse de loin ce que nous pensions, avait détaillé Andy Anson, le directeur de l’Association olympique britannique. « Certains produits, tels que les œufs et les grillades, sont particulièrement prisés par les athlètes et les volumes ont donc été renforcés, répond sur ce point le Cojo. Par exemple, la part de grillades est désormais de 900 g par jour et par athlète. »

Outre les quantités de nourritures manquantes, le fonctionnement du système de restauration est aussi critiqué. Selon nos informations, les athlètes se font servir un par un à défaut de le faire eux-mêmes. Paris 2024 assume ce procédé pour lutter contre le gaspillage alimentaire et veut offrir un service aux athlètes. Les restes de nourriture - qui n’ont pas été servis dans les assiettes - sont donnés à des associations.

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