La fédération des directeurs généraux décide le principe de la grève générale

  La fédération des directeurs généraux décide le principe de la grève générale

La fédération tunisienne des directeurs de journaux, a dénoncé fermement la position du gouvernement d’union nationale qui n’a pas tenu les promesses qu’il avait faites à plusieurs reprises au profit du secteur de la presse écrite dont notamment celui datant du 14 janvier dernier portant sur la création d’un fonds de soutien.

La FTDJ a précisé que le pluralisme politique et celui des médias sont aujourd’hui frappés de plein fouet suite à la disparition de plusieurs journaux dont notamment le quotidien Assarih, les hebdomadaires Al Jomhouria et Al Fajr ainsi que le magazine mensuel Femmes et Réalités.

Le même communiqué a mis en garde contre la disparition dans le futur d’autres journaux et quotidiens actuellement en faillite.

La FTDJ a dénoncé la non-application de la décision portant sur l’acquisition des abonnements directement auprès des institutions de presse. Il a été relevé une tendance à réduire le nombre des abonnements par divers ministères et structures publiques

Elle a relevé ensuite les atermoiements dans la mise en œuvre de la décision de création d’un fonds de réhabilitation dont l’objectif est de venir en aide aux journaux connaissant des difficultés financières ainsi que dans la création ’une structure publique de gestion de la publicité et des abonnements

Elle a exprimé son inquiétude pour les mesures d’austérité entreprises dans le cadre du projet de loi de budget au titre de l’année 2017 consistant particulièrement à réduire les ressources allouées à l’achat des journaux.

La FTDJ a relevé enfin que de nombreux ministères et structures publiques accusent un retard dans le paiement des montants requis auprès des entreprises de presse.

La FTDJ a dans ce contexte indiqué que plusieurs entreprises membres de la fédération seraient amenées à licencier un nombre non limité de salariés en raison des difficultés financières.

La FTDJ a indiqué qu’elle fera part aux structures et organisations internationales partenaires du gouvernement de la position et des pratiques de ce dernier face aux revendications des journalistes.

Elle a également assuré qu’elle cherchera avec les différentes structures syndicales partenaires les moyens de protestation contre la situation du secteur précisant qu’il a été convenu d’opter pour le principe de la grève générale dont la date sera fixée ultérieurement.

La FTDJ a affirmé qu’elle est déterminée à appliquer ses décisions au cas où les revendications des professionnels du secteur ne sont pas satisfaites dans les plus brefs délais.

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