La Tunisie célèbre le 14 novembre la Journée mondiale du diabète

La Tunisie célèbre le 14 novembre la Journée mondiale du diabète

La Tunisie célèbre, le 14 novembre, à l’instar de la communauté internationale, la journée mondiale du diabète sous le signe “vers une meilleure prise en charge des patients diabétiques”.

Dans une note d’information dont une copie est parvenue, vendredi 11 novembre, le ministère de la Santé souligne l’importance du dépistage précoce du diabète pour éviter les complications. Il y a aussi le suivi du diabète et de l’éducation thérapeutique du patient.

Il appelle les personnes diabétiques à adopter un mode de vie sain et un régime alimentaire spécifique, à pratiquer une activité physique et à arrêter de fumer compte tenu de la contribution de ces facteurs à réduire la sévérité et l’évolution de la maladie.

Selon les résultats de l’enquête tunisienne sur la santé réalisée en 2016, 15,5% des personnes âgées de 15 ans et plus étaient diabétiques, et les maladies non transmissibles sont à l’origine de 82% des décès, selon le registre national des décès. Le diabète est la cause de 5% des décès (après les maladies cardiovasculaires et le cancer).

Pour célébrer cette journée, le ministère de la Santé a programmé plusieurs activités, notamment l’élaboration d’une note d’information sur le diabète et appelé les directions régionales de la santé à organiser des activités régionales et locales dans toutes les régions (journées portes ouvertes, campagne de sensibilisation dans les médias sur la prévention et le dépistage du diabète…) en coordination avec les secteurs concernés.

“L’accès aux soins du diabète”, tel est le thème retenu cette année par l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour célébrer la Journée mondiale du diabète afin de souligner l’importance des efforts déployés en matière de prévention et de riposte.

Selon les statistiques disponibles sur le diabète en Afrique, 24 millions d’adultes vivent actuellement avec le diabète et l’on estime que ce nombre devrait augmenter de 129 % pour s’établir à 55 millions d’adultes d’ici à 2045.

Selon l’OMS, parmi les facteurs de risque figurent, notamment, les antécédents familiaux et l’âge, tout comme des facteurs de risque modifiables tels que le surpoids et l’obésité, les modes de vie sédentaires, la mauvaise alimentation, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool.

S’il n’est pas maîtrisé et faute d’une prise en charge et d’un changement de mode de vie, le diabète peut entraîner plusieurs complications débilitantes pouvant aller d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral à une insuffisance rénale ou à une amputation des membres inférieurs, voire à une déficience visuelle, à la cécité et à des lésions nerveuses, lit-on dans un document publié par l’OMS à cette occasion.

En vue d’accélérer les progrès dans la lutte contre le diabète et d’autres maladies non transmissibles, l’OMS a rappelé l’élaboration du Pacte mondial de l’OMS contre le diabète.

La vision est de réduire les effets négatifs de la maladie et de veiller à ce que toutes les personnes atteintes de diabète aient accès à un traitement et à des soins équitables, complets, d’un prix abordable et de qualité.

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