Les ambassades de France en Afrique transformées en « lieux de services secrets »

Les ambassades de France en Afrique transformées en « lieux de services secrets »

 

Dans un livre intitulé « La face cachée du Quai D’orsay » publié chez Robert Laffont en 2016, l’auteur Vincent Jauvert  révèle que « La France nomme actuellement des diplomates proches des services secrets dans des pays où la coopération DGSE-Quai d’Orsay, d’une part, et DGSE-services locaux, d’autre part, est essentielle, sur fond de lutte contre terrorisme. La présence d’ambassadeurs parlant le langage à la fois diplomatique et militaire et celui, plus feutré, des opérations spéciales, se révèle ainsi particulièrement utile dans des situations de crise, notamment auprès des autorités locales », explique Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE). Sur les toits de ses ambassades en Afrique, la France déploie des antennes pour surveiller les communications, dont un important centre d’écoute à Djibouti. Certains des pays alliés en sont informés et peuvent même disposer de ces précieuses informations, quand la France le juge nécessaire. Le Quai abrite aussi dans ses ambassades de nombreux agents de la « Piscine » (le surnom de la DGSE), qui occupent diverses fonctions de conseillers politiques, responsables presse, secrétaires d’ambassade ou de vice-consuls. 

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