Acharnement injustifié contre Ben Gharbia et menaces sur la liberté de la presse !

Acharnement injustifié contre Ben Gharbia et menaces sur la liberté de la presse !


Depuis la diffusion de l'interview accordée par le nouveau Président de la République Béji Caïd Essebsi à Moez Ben Gharbia, qui a été retransmise dans la soirée du lundi sur la chaîne Al Watania, l’animateur en question est devenu la cible d’une vague surprenante et inquiétante d’attaques injustifiées.

Traité de tous les noms, Ben Gharbia a été accusé par certains sympathisants de Béji Caïd Essebsi  d’avoir manqué de respect au Président de la République et d’avoir dépassé son rôle de journaliste pour provoquer l’interviewé d’une manière agressive, irresponsable et arrogante.

Bien qu’il n’y ait eu aucune agressivité ou provocation de la part de Ben Gharbia, qui a bien joué son rôle de journaliste en étant percutant dans ses questions et en poussant BCE dans ses derniers retranchements pour s’exprimer sur  certains points importants qu'il a voulu éviter, et bien que le Président ait accepté d’une manière responsable et avec fair-play de jouer le jeu, les nostalgiques de l’ancien régime n’ont pas hésité a retrouver les vieux réflexes de la période de la dictature.

Le comble c’est que certains politiques qui n’ont pas cessé de soutenir la liberté de la presse durant l’ère de la Troïka, ainsi que certains collègues journalistes ou hommes de communication, n’ont pas eu froid aux yeux de participer à cette lâche campagne de dénigrement contre Moez Ben Gharbia sur les réseaux sociaux.

Une campagne qui donne un signe très fort sur les menaces qui peuvent peser sur la liberté de la presse, au cas où les  vrais journalistes et les associations de corps de métiers reliés à la presse, ainsi que celles de la vie civile qui défendent les libertés ne se montrent pas vigilants pour les contrecarrer.

Entretemps ceux qui espèrent faire taire les médias et qui souhaitent faire revivre les périodes sombres du culte de la personnalité, doivent savoir que ces périodes sont révolues à jamais et que la liberté d’expression est sacrée et qu’en aucun cas le peuple tunisien ne sera prêt à y renoncer quel que soit le prix.

Kais Ben Mrad