Coronavirus: Des bombes à retardement couvent à nos frontières !

Sous le titre "Coronavirus: Libye, Algérie et Egypte, ces méga-bombes à retardement", publié par La Presse, l'éditorialiste Abdel Aziz Hali, en fin observateur, dissèque le danger qui guette la Tunisie à travers ses voisins. Pour le journaliste, si la Tunisie et le Maroc, malgré les défaillances du système de santé, ont affiché une volonté réelle de combattre le coronavirus, il n'en est pas de même pour ses voisins.

"Chez nos voisins de l'Est et de l'Ouest, la situation interne ainsi que les régimes en place et les gouvernements dressent un écran de fumée sur le vrai bilan des personnes contaminées au nouveau coronavirus", écrit-il.

En Libye, l'on semble communiquer sous le slogan "Rien à signaler" et les autorités estiment qu'il n'y a aucun cas de contamination. Mais aux dernières nouvelles, l'on recense 3 cas suspects mis en quarantaine.Trop peu, selon le journaliste, pour une population de plus de 6 millions d'habitants. Avec des unités hospitalières aux abois, doit-on craindre le pire avec un peuple libyen livré à lui même.

En Algérie, le constat est amer. Avec 48 cas de coronavirus lundi, dont 4 morts, l'on est passé à 54 cas. Tandis qu'au pays des Pharaons, l'on est confronté à un taux de contamination plus élevé que les 126 cas déclarés par les autorités.