Elyès Fakhfakh: Je ne suis pas Mustapha Khaznadar

Elyès Fakhfakh: Je ne suis pas Mustapha Khaznadar

Après plus de 17 heures de débat pour la plupart stérile et byzantin, le chef du gouvernement a repris la parole à 3h35 du matin pour répondre aux questions des députés devant un hémicycle clairsemé et qui s’est vidé de ses locataires. Les membres du gouvernement étaient plus nombreux  les députés.

La fatigue aidant Elyès Fakhafakh a préféré être bref et concis. Et une fois n’est pas coutume il a parlé affaires étrangères en l’absence du titulaire du poste, mais sans empiéter sur les prérogatives du président de la république. Il a réitéré la position officielle de la Tunisie sur la crise libyenne. « Nous sommes pour la légalité internationale, contre la partition de la Libye et pour le règlement du conflit entre libyens ». Voilà qui est clair. Ajoutant que de tout temps « la Tunisie a été amie avec tout le monde. Amie avec l’Algérie, le Maroc et la Libye, sans interférer dans leurs affaires intérieures ».

Abordant le volet économique, il a assuré que la relance économique est notre objectif stratégique et elle l’affaire de tous, appelant au resserrement des rangs face à la crise. Il a affirmé la volonté de son gouvernement de réduire le taux d’endettement et promis de rendre public très prochainement sa stratégie pour la relance économique. Et de faire le contraire de ce qu’a fait Mustapha Khaznadar le super ministre qui avait cumulé le poste de ministre des Finances avec celui de grand vizir. Il avait instauré une politique financière déplorable pour le pays en imposant une fiscalité extrêmement lourde et en contractant une suite d'emprunts risqués en France.

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