Énième arrêt de la production de Petrofac à Kerkennah

Énième arrêt de la production de Petrofac à Kerkennah
 
 
Les déboires de la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac à Kerkennah ne semblent pas finir.
 
Une semaine à peine après la reprise de son activité normale, suite à un blocage de la sortie de ses camions remplis de condensat (produit associé au gaz très inflammable) destinés à l’exportation, par des élèves d’une école primaire qui ont été manipulés pour protester contre le non remplacement d’un instituteur absent, Petrofac a été obligé de nouveau d’arrêter son activité. 
 
La direction de cette société a été contrainte de prendre cette décision ce mardi 19 janvier 2016, suite à l’envahissement par la force de son usine à Kerkennah par quelques dizaines d’employés de la société de l’environnement (qui n’ont rien à voir avec son activité).
 
Ces derniers ont bizarrement atteint le champ Chargui à bord de bus mis à leur disposition par une société régionale de transport et ils ont envahi le siège par la force malgré la présence des forces de l’ordre censés protéger ce site stratégique  de production énergétique.
 
Ces protestataires dont les contrats de travail avec la société d’environnement ont pris fin veulent être recrutés par Petrofac.
Leur revendication parait utopique, puisque la société ne peut en aucun cas recruter 262 salariés dont elle n’a pas besoin, alors que le nombre de ses salariés ne dépasse pas les 160.
 
Ce nouvel arrêt de la production de Petrofac, qui produit 12,5% des besoins en gaz de la Tunisie, la privera comme d’habitude de produire des quantités avoisinant le million de m3 de gaz par jour et coûtera très cher à l’État tunisien qui possède 55% du capital de ladite société.
 
Ceci, sans parler du fait que cet arrêt forcé de la production de Petrofac, qui ravitaille en gaz la centrale de connexion de la STEG à Aïn Turkia dans la région de Sfax, pourra obliger la Société tunisienne d’électricité et du gaz à se ravitailler en Algérie, afin d'assurer ses besoins pour la production de l’électricité, en cette période de grande vague de froid.
 
Mais bizarrement, malgré les pertes que va subir la Tunisie en raison du blocage de la production de cette société énergétique, les autorités sont en train de traiter l’affaire avec leur habituelle passivité qui ne cesse d'étonner les citoyens.  
 

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