Ferid Abbes dément avoir adhéré à Nidaa Tounes

Ferid Abbes dément avoir adhéré à Nidaa Tounes

 

L’homme d’affaires et ancien président du Club Africain Ferid Abbes a-t-il rejoint Nidaa Tounes ? Sur la page Facebook du directeur exécutif de Nidaa, Hafedh Caid Essebsi, on a annoncé  son adhésion au parti, illustrée par une photo le montrant en conversation avec HCE dans son bureau. La photo a curiesement disparu de la page du directeur exécutif de Nidaa. L’information a été diversement interprétée et beaucoup ont critiqué l’homme d’affaires, allant jusqu'à mettre en cause son intégrité.

Par souci de précision, ce dernier a  rendu public un communiqué que nos confrères de Business News ont traduit et publié intégralement. Il dément avoir rejoint Nidaa Tounes auquel il a déjà, adhéré dès sa création par Béji Caid Essebsi. « Mon adhésion, a-t-il affirmé, remonte aux tous premiers jours de l’initiative prise par Si Béji Caïd Essebsi, dès que j’ai eu connaissance des valeurs démocratiques et sociales libérales que portait son projet politique. Je me suis senti solidaire de sa démarche et je lui ai témoigné mon modeste soutien ».

Sa rencontre avec Hafedh Caid Essebsi est intervenue à la demande de membres de Nidaa, a-t-il expliqué. «  Au cours de cette réunion nous avons abordé des sujets ayant trait à la situation économique du pays, aux appréhensions des investisseurs et des acteurs économiques, à la vie du parti et aux défis qu’il doit surmonter ainsi qu’aux problèmes que connaît le sport en Tunisie ».

Il a souligné que sa « participation à un des organes de direction du parti n’a jamais été abordée lors de cette entrevue.  Je lui ai fait part de mes points de vue et de la nécessité de renforcer le parti par le lancement d’une campagne d’adhésion de militants et dirigeants reconnus pour leur compétence et leur intégrité pour faire front à l’intrusion de personnes qui nuisent à l’image du parti ».

Férid Abbes a, également, répondu aux personnes qui ont mis en cause son intégrité en leur demandant de se rappeler les menaces dont il fut l’objet, « de la destruction de mes entreprises et des spoliations dont moi et ma famille avons été victimes pendant plus de vingt ans sous la dictature de Ben Ali et de ses clans sans jamais fléchir face à leurs injonctions. Ce n’est pas aujourd'hui sous un régime démocratique légitimé par des élections dont personne ne conteste le résultat, qui est garant des droits et des libertés du citoyen, que je vais renoncer au respect de mes valeurs et principes d’intégrité et d’indépendance qui ont jalonné ma vie. »

Votre commentaire