INS : La croissance du PIB en baisse de 0,2% sur un an (T4 2023)

INS : La croissance du PIB en baisse de 0,2% sur un an (T4 2023)

La croissance du Produit intérieur brut (PIB) en volume a enregistré une baisse de 0,2 % au cours du quatrième trimestre de 2023, par rapport au dernier trimestre de 2022. Elle enregistre ainsi une hausse par rapport au trimestre précédent (0,5%), selon les estimations préliminaires publiées aujourd'hui par l’Institut National de la Statistique (INS).

Au total, l’économie nationale aurait enregistré une croissance à 0,4% sur l’ensemble de l’exercice 2023. Hors agriculture, le PIB annuel progresserait de 1,6%.

Au quatrième trimestre de 2023, l’activité a bénéficié de la dynamique des branches des services marchands, notamment celles de l’hôtellerie et de la restauration (+8,6%).

Parallèlement, la forte décroissance dans le secteur agricole, résultant de conditions climatiques difficiles durant trois années consécutives, semble s’amortir avec une baisse de la valeur ajoutée qui s’atténue au quatrième trimestre (-11,2% contre -15,6% au trimestre précédent).

La même source a dévoilé que la croissance de la valeur ajoutée du secteur informatique et de la communication a augmenté (+4,8%), outre les services non marchands, tels que services administratifs, qui ont cru de 1,4%.

Le secteur des industries manufacturières a transcrit une diminution de 1,3% en glissement annuel durant le quatrième trimestre de 2023. Cependant, la valeur ajoutée du secteur de l’énergie, des mines, de l’eau, de l’assainissement et de traitement des déchets s’est repliée de 2,3%, et ce, du fait de la baisse de la production du secteur d’extraction du pétrole et du gaz naturel de 4,8%, ainsi que la régression de la croissance du secteur des mines de 7,5% sur un an.

De ce fait, le secteur industriel a enregistré une régression de 1,5% en glissement annuel. Le secteur du bâtiment et de la construction a aussi enregistré une croissance négative en glissement annuel (-4,1%) durant le quatrième trimestre de 2023.

A cet égard, la demande intérieure en volume s’est repliée de 0,2%, affichant une contribution négative de 0,4% à la croissance économique du deuxième trimestre (-0,2).

Le solde des échanges extérieurs de biens et services a contribué à hauteur de 0,2%, en raison de la hausse du volume des exportations (8%) qui a dépassé légèrement celle des importations (6,7%).

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