Justice tunisienne : Généralisation limitée des sanctions alternatives

Justice tunisienne : Généralisation limitée des sanctions alternatives

Le ministère tunisien de la Justice est en train d’appliquer dans le gouvernorat de Sousse une expérience-pilote en matière pénitentiaire dans le sens où on remplace les punitions privatises de la liberté par un travail d’intérêt public, et ce pour les délits mineurs.

En effet, et après quatre ans d’expérience à Sousse et vu les résultats positifs auxquels elle a abouti, la nouvelle procédure a bénéficié de l’intérêt de l’Organisation internationale pour la réforme pénale qui va l’accompagner, dans une nouvelle étape, avec une généralisation dans trois autres gouvernorats, à savoir La Manouba, Bizerte et Monastir avant de l’étendre un total de huit gouvernorats.

A noter que cette généralisation relative, décidée du temps où Omar Mansour présidait aux destinées du département de la Justice, n’a rien à voir avec les travaux forcés, mais s’inscrit dans le cadre d’une démarche globale de réformes afin d’humaniser les conditions des personnes condamnés par les tribunaux en vue de les encadrer et de contribuer à leur réinsertion dans la vie active.

Il s’agit donc de tout un système basé sur les sanctions alternatives afin de réduire au maximum les peines physiques et privatives de la liberté comme cela se passe dans les pays avancés démocratiquement et ancrés dans le respect des droits de l’Homme.

N.H

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