La Banque Mondiale revoit à la baisse ses prévisions de croissance en Tunisie

 La Banque Mondiale revoit à la baisse ses prévisions de croissance en Tunisie

 

La Banque Mondiale (BM) a revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB pour la Tunisie, à 2,4% en 2024, contre 3% annoncé au mois de janvier 2024. En 2025, la croissance du PIB de la Tunisie devrait rester stable à 2,4%, selon le rapport économique de la Banque Mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, intitulé « Conflits et dette dans la région », publié, lundi.

Pour toute l’année 2023, la croissance du PIB devrait se situer à 0,4%, soit une révision à la baisse de 0,8% par rapport aux prévisions de janvier 2024(1,2%). Pour le déficit budgétaire de la Tunisie, les prévisions de la BM indiquent qu’il baisserait, en 2024, de 0,8 point de pourcentage pour s’établir à 5,6 % du PIB.

//Le PIB de la région MENA devrait augmenter de 2,7 % en 2024//

Selon le même rapport, les économies de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devraient retrouver une croissance modeste similaire à celle de la décennie précédant la pandémie.

Le PIB de la région MENA devrait augmenter de 2,7 % en 2024, ce qui représente une hausse modeste par rapport à 1,9 % en 2023. Les pays en développement exportateurs de pétrole enregistreront une croissance de 2,8 % en 2024, contre 3,1 % en 2023.

Les pays en développement importateurs de pétrole devraient passer de 3,1 % en 2023 à 2,5% en 2024, révèle le rapport. Les prévisions de la BM indiquent que le déficit budgétaire moyen des pays importateurs de pétrole de la région MENA se creusera légèrement pour atteindre 5,7 % du PIB en 2024, contre 5,5 % en 2023.

La BM a souligné que le rapport économique de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, met en lumière les répercussions de la croissance stagnante, de l’alourdissement de la dette et de l’incertitude croissante induite par les conflits sur les économies locales Il met en avant des arguments indiquant que les pays importateurs de pétrole de la région MENA n’ont pas réussi à réduire leur endettement ou à maîtriser leur dette, soulignant ainsi l’importance de la discipline budgétaire pour limiter l’endettement.

Il est crucial de noter que les dépenses hors budget, qui ont été significatives dans certaines économies de la région MENA, ont contribué à l’augmentation de la dette et ont compromis la transparence budgétaire.

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