La vie continue à Kerkennah

La vie continue à Kerkennah
 
 
La vie continue à Kerkennah, mais les revendications continuent, puisque les protestataires réclament particulièrement la libération de quatre personnes arrêtés par la police ces derniers jours (trois d’entre sont recherchés depuis longtemps pour des crimes commis), l’abandon des poursuites par la société Petrofac contre tous ceux qui ont envahi son siège et bloqué sa production depuis maintenant trois mois et le départ des renforts de police de l’île pour apaiser les tensions et calmer les esprits.
 
Des revendications que même le bureau régional de l’UGTT à Sfax n'a pas cautionnées. Ce qui expliquerait d’ailleurs l’absence de Hédi Ben Jomâa aujourd’hui à l’Archipel qui n’aurait pas apprécié la démarche intransigeante du secrétaire général de l'Union locale du travail de la région, Mohamed Ali Arous.
 
Dépités, les Kerkenniens sont pris en otage et ne savent plus à quel saint se vouer. Reste à signaler que cette grève a été suivie dans certains établissements publics dont l’hôpital, la poste et les écoles, alors que la vie a normalement continué ailleurs.
 
Les hôtels, les cafés, les boulangeries, les pharmacies et les commerces sont ouverts alors que les bateaux de transport vers et via l’île, ont assuré deux voyages seulement. Une manifestation regroupant les protestataires vient d’avoir lieu pour réclamer du travail, l’amélioration des conditions de vie dans l’archipel et la libération des détenus.

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