Le Président Kaïs Saied reçoit une délégation du Congrès américain

Le Président Kaïs Saied reçoit une délégation du Congrès américain

Le président de la République Kais Saied a reçu, dimanche soir, au palais de Carthage, une délégation du Congrès américain. La rencontre s’est déroulée en présence de Natasha Franceschi, chargée d'affaires à l'ambassade des États-Unis d'Amérique en Tunisie.

A cette occasion, le chef de l'Etat a souligné que "les déclarations faites récemment par certains responsables américains sont inacceptables, car la Tunisie est un pays libre, indépendant et souverain.« La souveraineté nationale appartient au  peuple qui a exprimé sa volonté lors du référendum du 25 juillet et va s'exprimer lors des prochaines élections », a-t-il lancé. Et d’ajouter : « Celui qui regrette la dernière décennie est celui qui en a profité. Le détournement de fonds et le saccage des services public en est à cet égard, la meilleure illustration », a-t-il encore dit.

Cité dans un communiqué, le président Saied a fait observer que "la démocratie est un esprit avant d'être des institutions formelles", ajoutant que la démocratie ne peut être réalisée "qu'à la lumière d’une justice sociale et d'un système judiciaire indépendant et juste dans lequel tous sont égaux".

Le chef de l’Etat a dit rejeter une campagne de « dénigrement » menée par des personnes  connues pour leur appartenance politique, rappelant, dans ce contexte, les principes du droit international consacrés par la Charte des Nations Unies.

Il a, à ce propos, cité « le respect de la souveraineté des Etats, l'égalité entre eux et la non-ingérence dans leurs affaires ».

Lors de cette rencontre, le Président Kais Saied a passé en revue les étapes historiques des relations tuniso-américaines qui datent de plus de deux siècles. D’autres volets liés à la coopération bilatérale ont été également abordés.

Le 29 juillet dernier, le ministère tunisien des Affaires étrangères, a convoqué la chargée d'affaires par intérim de l'ambassade des États-Unis en Tunisie, et l'a informée du « profond étonnement » de la Tunisie face aux propos proférés par le Secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, concernant le processus politique en Tunisie. 

 

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