Nidaa Tounes pour l’approfondissement du dialogue autour du rapport de la Colibe

Nidaa Tounes pour l’approfondissement du dialogue autour du rapport de la Colibe

Le Mouvement Nidaa Tounes a plaidé dimanche en faveur de l’approfondissement du dialogue sociétal entre les différents acteurs de la sphère politique et civile autour de la réforme de l’arsenal législatif inhérent aux libertés individuelles.

« Ce dialogue doit se dérouler dans le respect des principes de l’Etat civil et de la citoyenneté responsable et à l’abri des surenchères et de toute instrumentalisation qui risque de compromettre le principe du dialogue démocratique », a-t-il souligné dans une déclaration rendue publique à l’occasion de la fête de la femme et dont lecture a été donnée par la Secrétaire générale du Mouvement chargée de la femme, Ons Hattab, au terme de la conférence nationale des conseillères municipales du parti.

Tout en réaffirmant son adhésion à l’initiative lancée le 13 août 2017 par le président de la République, Béji Caïd Essebsi pour la création d’une Commission des libertés individuelles et de l’Egalité, Nidaa Tounes a mis l’accent sur l’importance de cette initiative qui, a-t-il dit, « ne manquera pas de contribuer à ouvrir une nouvelle étape sur la voie de la consécration de l’égalité entre l’homme et la femme conformément aux principes de la Constitution et du patrimoine civilisationnel de réforme ».

« L’égalité absolue entre l’homme et la femme est un objectif noble dont les conditions de sa consécration sont désormais favorables », a-t-il ajouté.

Créée en vertu d’un décret présidentiel n°111 daté du 13 août 2017, la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (COLIBE), avait publié le 12 juin dernier son rapport final comportant ses recommandations jugées en conformité avec la Constitution tunisienne de 2014 et les obligations internationales du pays en matière des droits humains.

Présenté, le 8 juin dernier, au président de la République, le rapport a suscité une polémique et des réactions mitigées entre ceux qui ont approuvé son contenu et ceux qui l’ont attaqué allant même jusqu’à accuser les membres de la Commission, et en particulier sa présidente Bochra Belhaj Hmida, de mécréance.

 

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