Prétentieux, Belhassen Trabelsi persiste dans son arrogance…

Lors de son énigmatique passage hier soir du lundi 9 janvier 2017, dans l’émission « 9 heures du soir » diffusée sur la chaîne de télévision « Attassiâ avec Moez Ben Gharbia et Borhène Bsaïes, Belhassen Trabelsi, beau frère de l’ancien président Ben Ali ; semblait soucieux de faire passer des messages claires pour justifier « le coup d’état du 14 janvier 2011 » et faire croire qu’il est une victime de l’ère post-révolution ; mais de l’avis général, il a lamentablement échoué.

 

D’ailleurs, avant la fin de l’émission Imed Ben Halima et Slaheddine Jourchi lui ont fait clairement comprendre qu’il s’est complètement trompé de stratégie et qu’il aurait dû avoir l’intelligence de reconnaître ses faits et méfaits tout en présentant clairement ses excuses à ses victimes et au peuple tunisien.

 

En effet, Belhassen Trabelsi voulait tellement se la jouer « clean » et se montrer confiant au point qu’il a donné l’impression qu’il est toujours aussi prétentieux et arrogant.

 

Au lieu de reconnaitre ses dépassements et s’en excuser en exprimant des regrets, le Monsieur n’a pas hésité à vanter son « success- story »exceptionnel fruit d’un travail harassant et d’un relationnel unique.

 

Mieux encore, il n’a pas hésité à prétendre qu’il a été toujours en règle dans ses affaires allant jusqu’à avoir l’indécence de démentir Maitre Ben Halima qui lui montrait pourtant des documents avérés dont certains étaient signés par Ben Ali lui-même.

 

En tous les cas et même si Ben Gharbia et Borhène Bsaïes ont insisté qu’ils ont fait leur boulot journalistique en réalisant « ce scoop de l’année », il est indéniable que l’émission était orientée pour faire apitoyer les Tunisiens sur le sort du « pauvre » Belhassen et de sa famille.

 

Plus encore, le reportage, diffusé en cours d’émission avec des témoignages de Samira Trabelsi, sœur de Leïla Ben Ali, et Yousra Trabelsi, sœur d’Imed Trabelsi, contenait des messages évidents pour tenter de montrer que les membres du « clan Trabelsi » fait l’objet d’une injustice.

 

Néanmoins on peut dire sans risque de se tromper que cette émission a compliqué encore plus la situation d’un Belhassen qui ne semble avoir compris la leçon après six ans d’exil forcé.