Sonia Ben Mrad: "Notre Festival est une plate-forme d'échanges à tous les niveaux"

Sonia Ben Mrad: "Notre Festival est une plate-forme d'échanges à tous les niveaux"
 
 
C'est du 20 au 24 courant que s'est tenue la 2 ème édition du Festival de l'Art de Vivre et du Patrimoine par l'organisation d'une grande exposition de produits artisanaux et de réalisations innovantes tirées de notre riche patrimoine. 
 
Cette manifestation a connu la participation de nombreux pays amis dont les visiteurs ont pu découvrir d'autres expériences et d'autres cultures à travers ces œuvres symboliques et propres à chaque communauté.
 
Mais avant cela, la veille, mardi 19 courant, l'ouverture officielle de cet événement a eu lieu à l'hôtel Résidence de Gammarth, avec la présence de nombreuses personnalités nationales et de missions diplomatiques accréditées à Tunis. 
 
L'occasion de donner un aperçu sur ce projet d'échanges mutuels et de sensibiliser tous les acteurs à la manière de mieux vivre. Pour nous éclairer davantage sur cette rencontre internationale, nous avons recueilli les propos de Dr Sonia Ben Mrad qui a aimablement répondu à nos questions.
 
Présentez-nous ce festival et ses objectifs ?
 
Ce qu'il faut savoir tout d'abord c'est qu'il s'agit d'un événement à caractère international qui rassemble aussi bien des artistes que des artisans, des entreprises ou des écoles s'activant dans le domaine des arts et du patrimoine. Ce qui rend cette manifestation comme une plate-forme d'échanges entre différents acteurs et dans tous les domaines. Des échanges positifs entre la Tunisie riche de sa culture, de son patrimoine et de son artisanat, avec de nombreux pays étrangers. 
 
Bien qu'il s'agisse de patrimoine, c'est l'occasion aussi de développer des affaires, de réaliser une forme de business à travers la culture dans son volet artistique, par des projets innovants autour de la «beauté de vivre». C'est pour cela que ce festival est dédié à «l'Art de Vivre» par le patrimoine.
 
Quels sont les spécificités des produits proposés au public et aux visiteurs ?
 
Vous savez, les participants ne sont pas uniquement des artisans. Nous avons accueilli par la même occasion de grandes marques comme Hermès, Dior ou Accord, des initiateurs de projet, des créateurs dans de multiples domaines (des designers, des chefs d'entreprise, des acteurs économiques dans différents secteurs, etc) qui s'inspirent du patrimoine en général pour la conception et la création de leurs nouveaux produits. 
 
Il s'agit pour tout ce monde-là de nous présenter des choses d'exception dans ce qu'ils produisent et nous en faisons une sélection pour les présenter au public.
 
D'ailleurs, l'exposition du Kram nous a donné un large et riche aperçu sur la manière d'exploiter notre patrimoine, ainsi que celui des autres communautés, africaines et européennes, à des fins esthétiques et pratiques qui transforment notre quotidien et nous donnent une autre perception de la vie et de la beauté de vivre.
 
La présence de stands de quelques ambassades accréditées à Tunis n'est qu'une richesse de plus dans ce domaine et pour notre propre culture.  
 
Parlez-nous de la cérémonie d'ouverture et de clôture ?
 
A propos de l'ouverture officielle du Festival, mardi 19 janvier, ce fut l'occasion de présenter aux invités, aux médias et aux participants tunisiens et étrangers, les multiples visages de la création, allant du design moderne au petites choses décoratives mais tellement belles.
 
Nous avons accueilli la jeune designer iranienne, Leïla Araghian, qui a conçu le célèbre «Tabiat Bridge» de Téhéran, fait pour sa fonction de base, mais conçu comme un espace de vie. Tout comme le «Kempinski Palace» d'Istanbul que nous a présenté M. Quentin Danset et ses agréables espaces intérieurs et extérieurs. 
 
Les présents ont pu apprécier aussi d'autres belles success story, œuvres de ces dames déterminées, car il est de notre devoir d'encourager le leadership féminin dans différentes entreprises, petites ou grandes. Je citerai à ce propos les projets «Mille et une Tunisie» d'Amel Djaït, «Ashkan», de Latifa Hizem, «Dar El Annabi» et le «Palais Bayram» qui sont des joyaux de notre patrimoine, pour ne citer que ceux-là.  
 
Sans omettre la beauté de l'art culinaire qui intervient largement dans la promotion du tourisme, l'une de nos préoccupations sans doute.
 
Pour la cérémonie de clôture, nous avons tenu à récompenser les jeunes talents dans cet art et ceux qui se sont distingués par leur success story, en leur remettant des trophées, lors d'une grande fête animée par un défilé de mode et un spectacle de danse.Rendez-vous est fixé donc pour la troisième édition.
 
Propos recueillis par J.B.A.
 
  
 
 
 

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