UPR: "Attention la santé des Tunisiens est en grand danger"

UPR: "Attention la santé des Tunisiens est en grand danger"
 
 
Sous le thème " la santé du Tunisien en jeu", l’UPR par le biais de son président Lotfi Mraihi a tenu aujourd’hui vendredi 19 février 2016 une conférence de presse consacrée à la mauvaise gestion des dossiers au sein du ministère de la santé publique, notamment ceux relatifs à l’octroi des marchés pour l’approvisionnement en médicaments.
 
Sur ce point, Mraihi est catégorique lorsqu’il affirme que le favoritisme et la négligence  sont des pratiques courantes au sein du ministère de la santé, comme en témoigne le dossier incomplet d’une société ; dossier auquel manquaient les essais cliniques indispensables dans ce genre d’opération. Et lorsque la directrice en place avait refusé de cautionner ce dossier, elle avait été remplacée par une nouvelle directrice, qui aussitôt en place, avait obtempéré et une autorisation de mise sur le marché avait été accordée à la société en question, sous réserve de fournir les essais dans un délai d’une année.
 
Résultat, un produit dont l’intérêt reste hypothétique est mis en circulation sur le marché. Forte de cette autorisation, la société va postuler  avec le dossier toujours incomplet à l’appel d’offres de la pharmacie centrale ; résultat le dossier est accepté.
 
D’autre part, Mraihi affirme que son parti se doit de révéler aux Tunisiens que la quasi majorité des médicaments génériques commercialisés n’ont jamais fait la preuve de leur bioéquivalence; donc de leur efficacité. Ce manquement, selon Mraihi, incombe au ministère de la santé qui a négligé de mettre en application la législation en vigueur.
 
Par ailleurs, affirme Mraihi que, suite à l’arrêt de production des laboratoires stallergènes, des patients allergiques sont privés de vaccins de désensibilisation.
 
Mraihi a conclu que l’UPR  va poursuivre sa lutte pour dévoiler toutes les anomalies et les pratiques illégales surtout qu’il s’agit là de la santé des Tunisiens, en se basant sur des  données irréfutables, dont justement la reconnaissance de l’anomalie de la part du ministère. L’UPR a décidé de poursuivre le ministère en justice.
 
 
 

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