Aéroport Tunis-Carthage: Chokri Zarrad lance un cri d'alarme et exige des mesures urgentes
Au cours d'un événement presse tenu le vendredi 1er avril à l’hôtel LAICO de Tunis, pour annoncer l’ouverture des nouvelles lignes de Nouvelair vers Londres, Manchester et Genève, le directeur général adjoint de cette compagnie aérienne privée Chokri Zarrad a lancé un véritable cri d'alarme aux pouvoirs publics sur la qualité des services de l'aéroport Tunis-Carthage.
Selon lui, des mesures urgentes sont nécessaires à prendre à l'aéroport de Tunis-Carthage qu'il considère, comme tous ses usagers d’ailleurs, comme un "véritable point noir" pour le tourisme tunisien, un frein au bon fonctionnement des compagnies aériennes et un obstacle au flux de passagers en Tunisie.
Le responsable de Nouvelair n’a pas hésité à dire tout haut ce que certains responsables pensent tout bas, en étalant sans prendre de gants les nombreux dysfonctionnements et autres manquements de l'aéroport Tunis-Carthage.
Selon lui, l'expérience client marche parfaitement dans les premières phases du voyage (réservation en ligne, paiements...) mais elle se détériorait dès l'arrivée à l'aéroport. Zarrad a cité, à titre d'exemple, le nombre insuffisant de comptoirs d'enregistrement mis à la disposition de Nouvelair. "Nous ne maîtrisons pas le nombre de comptoirs ouverts à l'aéroport et nous nous battons pour en avoir 5", a-t-il lancé, avant d’ajouter : "Que dire quand nous avons 4 vols dans un créneau d'une heure ?".
Il a par ailleurs déploré la lenteur des formalités de police qui peuvent atteindre parfois une heure. "De Tunis, il est impossible le matin de partir à l'heure et ce n'est pas la faute des compagnies. Tout est prêt, l'avion, les équipages, mais les formalités nous freinent", s'est-il plaint.
Zarrad s’est aussi étalé sur le vieux problème devenu chronique de la lenteur de réception des bagages dans l’aéroport de Tunis-Carthage, qui peut prendre jusqu’à deux heures avant de les voir sortir sur le tapis roulant, pour que les voyageurs puissent les récupérer enfin.
« Il est dans l'intérêt de la Tunisie de résoudre ces problèmes afin d'offrir aux passagers et notamment les Tunisiens de l'étranger des conditions d'accueil optimales » ; a-t-il conclu.
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