Al Massar, l’ARP et après ?

 

Il est vrai que dans notre combat démocratique, "La patrie avant le parti" a toujours été notre leitmotiv !

 

Depuis le déclenchement de la révolution :

 

• Nous avons mis en place (par le mouvement Ettajdid) le PDM pour les élections du 23 octobre 2011, une coalition qui a regroupé 4 partis et 5 associations.

 

• Nous avons été parmi les principaux initiateurs de la création du Front du Salut National, la coalition qui a regroupé les principales forces démocratiques politiques et de la société civile du pays.

 

• Nous avons créé avec Nida Tounes, l’Union pour la Tunisie (l'UPT) pour les élections législatives de 2014. L’histoire retiendra le départ de Nida, un mois avant les élections, nous laissant devant le fait accompli et seuls, à l’intérieur de cette coalition.

 

• Nous avons organisé et participé activement au "sit-in Errahil" et hébergé le QG dans nos locaux d’Al Manar jusqu’au départ du gouvernement Laârayedh.

 

• Nous avons été l’un des principaux partenaires du dialogue national jusqu’à l’avènement du gouvernement de technocrates.

 

• Nous nous sommes opposés avec force au projet de constitution rétrograde que voulait nous imposer Ennahdha début juin 2014, et à tout projet de loi scélérat qui risquait d’hypothéquer l’avenir de nos générations futures.

 

Devons-nous regretter ce que nous avons fait, devons-nous reprocher à Ahmed Brahim, à Fadhel Moussa, à Samir Taieb, à Selma Mabrouk, à Selma Baccar, à Nadia Chaabane… de s’être opposés avec force, parfois au péril de leur vie, au projet de société rétrograde que voulait nous imposer Ennahdha et ses alliés? 

 

Non bien sûr et nous sommes particulièrement fiers du combat de nos élus à l’ANC.

 

Nous serons absents de l’ARP ? Et alors ? Le combat continue pour la défense de nos convictions démocratiques, modernistes et progressistes !