Alger informée de l’arrestation de Ghannouchi : Démenti de l’Algérie
« Alger n’était nullement informé, en amont de l’arrestation du président du parti islamiste Ennahdha, Ghannouchi, par les plus hautes autorités tunisiennes, rapporte le site électronique « Aldjazair maintenant », citant une source sûre.
Selon ce site, « la source sûre » a démenti formellement, les allégations du journal en ligne Maghreb Intelligence, lequel a évoqué un deal entre le Palais d’El-Mouradia (siège de la présidence algérienne) et le Palais de Carthage sur l’affaire de l’ancien président du Parlement tunisien, placé sous mandat de dépôt au milieu de la semaine dernière.
Selon Maghreb Intelligence accusé d’avoir « des accointances avec les services de renseignements du Royaume chérifien (le Maroc), « Ce deal consiste à interpeller rapidement Rached Ghannouchi pour ensuite l’inculper officiellement devant une juridiction tunisoise afin de justifier au final un placement en détention. Mais au cours de ce processus, Alger a exigé à Kaïs Saied des engagements solennels pour garantir un très bon traitement au leader d’Ennahda, un traitement digne de son rang de personnalité politique de premier plan en Tunisie ».
« Invraisemblable. Une telle démarche supposerait une interférence directe dans un dossier qui concerne exclusivement le voisin de l’est. Alors que l’Algérie érige en principe inaliénable la non-ingérence dans les affaires internes des autres pays », rappelle d’Aldjazair maintenant.
Le site algérien estime que l’auteur de l’article s’échine à « semer la discorde et la confusion et viser l’Etat algérien, revenu en force sur la scène internationale depuis l’arrivée au pouvoir du président Tebboune ». Il a annoncé que les autorités algériennes engageront des poursuites judiciaires contre Maghreb Intelligence et le journaliste.
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